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Un ancien membre d’une association juvénile liée à l’Opus Dei à Vigo a reconnu des faits d’agression sexuelle répétée sur un mineur de moins de 16 ans. Le tribunal de Pontevedra a condamné l’accusé à une peine de cinq ans de prison, incluant des mesures restrictives supplémentaires visant à protéger la victime et prévenir tout nouveau contact.
Reconnaissance des faits et cadre judiciaire
Lors d’une audience en section cinquième de l’Audiencia Provincial de Pontevedra, l’homme a admis être l’auteur des agressions sexuelles perpétrées entre la fin de l’année 2022 et janvier 2023. Ces faits ont eu lieu dans des lieux fréquentés aussi bien par la victime que par l’accusé, ce dernier appartenant auparavant à une branche jeunesse de l’Opus Dei.
Le tribunal a pris en compte la confession volontaire partielle des faits, soulignée par le procureur qui a indiqué que l’accusé avait « volontairement » reconnu les actes auprès des autorités.
Sanctions prononcées et mesures complémentaires
Outre la peine d’emprisonnement de cinq ans, l’homme a été condamné à cinq ans de liberté surveillée à l’issue de son incarcération. Il est également interdit d’exercer toute activité ou profession en lien avec des mineurs pendant cette même période.
Le jugement comprend également une inhabilitation à exercer les droits liés à la parentalité, à la tutelle, à la curatelle, à la garde ou à l’accueil pendant cinq ans. De plus, il lui est formellement interdit de communiquer ou de s’approcher à moins de 500 mètres de la victime durant cette durée.
Le condamné, qui a versé l’équivalent de 40 000 euros pour indemniser la victime, ne remplit pas les conditions pour une suspension de peine et devra donc effectuer sa peine en prison.
Contexte et implications de l’affaire
Le crime retenu est celui d’une agression sexuelle continuée sur un mineur de moins de 16 ans, aggravée par un abus d’autorité ou de supériorité. Ce type de dossier souligne la vigilance judiciaire face aux abus sur mineurs et la nécessité d’une réparation intégrale du préjudice subi.
La reconnaissance des faits et le versement d’une indemnité sont considérés comme des circonstances atténuantes par le tribunal, mais n’exonèrent pas l’accusé de la peine privative de liberté.