Table of Contents
Une grève, mineurs, musée, paye, syndicats a réuni le personnel et d’anciens mineurs devant le National Coal Mining Museum de Wakefield, alors qu’ils protestent contre une offre salariale jugée insuffisante.
Au National Coal Mining Museum de Wakefield : grève, mineurs, musée, paye, syndicats
Le personnel du musée de Wakefield, dont beaucoup sont d’anciens mineurs, a entamé un mouvement de grève cette semaine pour contester une proposition salariale. L’action, soutenue jeudi par Arthur Scargill, ancien leader du National Union of Mineworkers âgé de 87 ans, a rassemblé une quarantaine de membres du syndicat Unison.
Parmi les grévistes figure Russ Kear, 60 ans, guide au musée depuis la fermeture de la dernière mine de charbon du Royaume‑Uni, Kellingley Colliery, en 2015. Il a commencé à travailler comme mineur à 16 ans, d’abord à Sharlston puis à Selby et enfin à Kellingley. Il a rappelé le souvenir de la longue grève des mineurs de 1984‑1985 : “I’d say 99% of us, I suppose you could call us veterans of the ‘84-’85 [strike],” he said. “I’m one of the youngest, believe it or not, up at the Mining Museum.”
Kear a décrit les difficultés rencontrées par sa famille à l’époque : “It was horrible,” he said. “The Tory government managed to get some laws in very quickly that stopped my mum claiming any benefits, so there wasn’t a penny coming into our house. … It really was horrible. … It really brought the community together, people helped each other out, but when they started shutting the mines, that destroyed communities.”
Nature du différend et impact sur le musée
Le conflit porte sur une offre de la direction : une augmentation de 5 % ou 0,94 € de l’heure (équivalent à 80 pence), selon le montant le plus élevé, pour l’ensemble des employés. Les grévistes affirment que cette proposition est inférieure à l’accord antérieur proposé par le syndicat et qui, selon eux, aurait été accepté par la direction.
La direction du musée conteste cette lecture et indique que l’offre constitue une « increased offer » par rapport aux propositions précédentes, et « equates to a 6% pay rise for many ». Le musée précise également qu’en tant qu’organisation caritative il dépend de financements externes et de dons, et qu’il subit des « considerable financial pressures ».
La grève, prévue jusqu’au 14 septembre, a entraîné la suspension des visites souterraines ; le reste des espaces du musée reste ouvert au public.
Position des syndicats et témoignages des salariés
Environ 40 membres d’Unison contestent la proposition salariale. Christina McAnea, secrétaire générale d’Unison, a déclaré : “Workers only choose to strike as a last resort,” the Unison general secretary, Christina McAnea, said. “It’s unsurprising museum staff have reached that point when their employer has come back with an even worse pay offer. Managers should do the right thing and pay staff fairly so the public can continue to learn about this important part of the nation’s industrial heritage.”
Russ Kear confie son regret d’en être arrivé là : “I don’t want to [strike], it’s not what I go there for,” Kear said. “I’m 60 years old, so I’m at the twilight of my working career. I don’t want to be doing this. This is a place where I really do like to go and share my heritage and my history, and I just don’t want to be doing it [striking].”
Réponse de la direction et suite prévue
Un porte‑parole du musée a indiqué que la proposition salariale dépasse les revalorisations observées dans le secteur public, y compris la police, les écoles et d’autres musées : “This increased offer was rejected by Unison,” they said. “The union refused to share our revised offer with their members to see if they wished to accept it. As a charitable organisation, the museum, which relies on external funding and donations, continues to face considerable financial pressures.”
Le porte‑parole a ajouté espérer qu’« Unison will reconsider their position » et assuré que la direction « remain committed to working closely with union representatives in the hope of a resolution ». Si aucun accord n’est trouvé d’ici au terme de l’action prévue, d’autres mesures pourraient être envisagées par le syndicat.
Sur le terrain, les anciens mineurs et le personnel soulignent l’enjeu du recrutement : “When we do want to retire, if [the job] isn’t a decent income, how’re they going to attract somebody else to do what we’re doing?” Kear said.