Accueil ActualitésociétéUn diagnostic de tumeur au cerveau sauve la vie d’un père écossais à Noël

Un diagnostic de tumeur au cerveau sauve la vie d’un père écossais à Noël

par Marie
Écosse

Sans une violente crise convulsive survenue en juin dernier, Jerry Kerrisk n’aurait sans doute pas passé les fêtes de fin d’année avec ses proches. Ce père de famille d’Édimbourg a vu sa vie basculer après la découverte fortuite d’un glioblastome, une forme agressive de cancer, transformant un malaise effrayant en un diagnostic vital.

Une crise révélatrice d’une tumeur au cerveau

L’incident s’est produit alors que Jerry, 66 ans, rendait visite à ses fils jumeaux. Ce qui semblait être une matinée ordinaire a pris une tournure dramatique lorsque cet électricien, décrit par ses collègues comme un homme fiable et plein d’humour, s’est effondré.

Son épouse Janice se souvient d’un comportement inhabituel juste avant le drame. « Il semblait calme et distrait. Soudain, alors que nous partions faire des courses, il m’a dit : ‘Nous devons rédiger nos testaments et décider où mettre nos cendres’ », raconte-t-elle. Une remarque étrange qu’elle a d’abord attribuée à l’inquiétude liée à son cancer de la prostate, pourtant sous contrôle.

Moins d’une heure plus tard, la situation a basculé. « Il a soudainement hurlé, levé le bras vers le ciel et s’est effondré face contre terre dans l’herbe », relate Janice. À l’arrivée des secours, Jerry avait subi deux autres crises, saignait de la bouche et était inconscient.

Le choc du diagnostic : un glioblastome de stade 4

Transporté d’urgence à l’infirmerie royale d’Édimbourg, Jerry a subi une IRM qui a révélé la véritable cause de ses convulsions : une tumeur au cerveau de quatre centimètres. Le verdict médical est tombé : il s’agissait d’un glioblastome, une forme de cancer incurable et particulièrement agressive. Le pronostic vital était engagé, avec une espérance de vie estimée entre 12 et 18 mois.

Pour Jerry, qui espérait que la chirurgie suffirait à le guérir, le choc fut brutal. « Quand le consultant a prononcé les mots ‘glioblastome de grade 4’, il s’est tourné vers le médecin et a dit doucement : ‘J’ai l’impression d’être un mort en sursis’ », confie son épouse.

L’espoir par la recherche médicale

Malgré une opération pour retirer une partie de la tumeur, suivie de six semaines de radiothérapie et de chimiothérapie, la fatigue persiste. Pourtant, Jerry continue de profiter de ses passions, comme le golf et la pêche. La famille Kerrisk, consciente de la gravité de la situation, milite désormais pour sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la recherche scientifique.

Ils soutiennent activement les appels aux dons pour financer des traitements novateurs, notamment via le nouveau Centre d’excellence écossais pour les tumeurs cérébrales. « Je rêve du jour où l’on n’entendra plus dire que ce diagnostic est terminal », espère Janice. En attendant, le couple mise sur la positivité, l’amour et l’humour pour affronter chaque jour, transformant cette épreuve en un combat pour l’avenir d’autres familles touchées par cette maladie en Écosse et ailleurs.

Source: https://www.dailyrecord.co.uk/news/scottish-news/scots-dad-roars-collapses-before-36394788

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