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C’est une métamorphose spectaculaire qui prouve que la détermination peut déplacer des montagnes. George Ferreira, un Londonien de 26 ans pesant près de 250 kilos, a réussi à perdre la moitié de son poids en moins de deux ans. Refusant la chirurgie, il a misé sur une méthode alliant rééquilibrage alimentaire et pratique régulière du football.
Un déclic vital face aux risques de santé
À son poids le plus élevé, George Ferreira atteignait les 249 kilogrammes (près de 40 stone). Pris dans un cercle vicieux émotionnel dès l’âge de 17 ans, le jeune homme confie qu’il « mangeait ses émotions », consommant sans compter pizzas et boissons sucrées pour pallier le stress et la dépression.
Face à l’inquiétude grandissante de sa famille, il a consulté un médecin. Les solutions proposées, incluant des opérations chirurgicales ou des injections, l’ont effrayé. « L’idée d’être anesthésié à ce poids me faisait peur », explique-t-il. Conscient qu’il se dirigeait « vers une tombe précoce », il a réalisé qu’il devait se sauver lui-même : « Si je ne m’aide pas maintenant, je ne serai plus là pour très longtemps. »
Le football comme moteur de la perte de poids
Le véritable tournant s’est opéré grâce à l’association MANvFAT, une ligue de football dédiée aux hommes en surpoids qui combine matchs et pesées hebdomadaires. Bien qu’il ait découvert l’initiative en 2023, intimidé par sa condition physique, George a attendu mars 2024 pour oser franchir le pas.
Ses débuts ont été éprouvants. Lors de son premier match, incapable de suivre le rythme, il s’est effondré en larmes sur le bord du terrain. Cependant, grâce au soutien indéfectible de ses coéquipiers et de son entraîneur, Victor, il a persévéré. Cette motivation collective a été la clé de sa réussite.
Une nouvelle hygiène de vie
En 21 mois, George a perdu environ 114 kilos. Cette transformation physique s’accompagne d’une refonte totale de son alimentation. Il a troqué la malbouffe pour des repas équilibrés composés de poulet, de riz et de beaucoup d’eau. « La routine me permet de rester constant », précise-t-il, soulignant l’importance de son repas principal quotidien.
Aujourd’hui, pesant environ 133 kilos, il est passé d’une taille de pantalon 68 à 44. Des gestes simples du quotidien, comme monter les escaliers ou s’habiller, ne sont plus des obstacles. Son ambition désormais ? Jouer un match complet de 90 minutes et, peut-être un jour, fouler la pelouse d’un grand stade lors du match national des « plus grands perdants » de poids.
Lucide et bienveillant envers son parcours, George conclut avec sagesse : « Une partie de l’homme que je suis aujourd’hui vient de cette période d’obésité. J’ai développé de l’humour et de l’empathie. Mon conseil ? Il n’est pas nécessaire de faire quelque chose de dramatique. Il faut juste continuer à se présenter. J’ai choisi de ne pas disparaître. »