Home Actualité Sort des femmes dans les théocraties : un appel à l’action

Sort des femmes dans les théocraties : un appel à l’action

by Chia

Les droits des femmes au cœur des préoccupations

Une tribune, signée par des personnalités telles que Karim Bouamrane et Laurence Rossignol, appelle les forces de gauche à se prononcer de manière plus ferme sur le sort des femmes en Afghanistan, en Iran et au Kenya. Un appel à l’engagement qui ne peut plus être ignoré.

Un hommage fort du Parlement européen

Le Parlement européen a récemment attribué le prix Sakharov à titre posthume à Mahsa Amini et au mouvement iranien « Femme Vie Liberté ». Ce geste met en lumière les injustices subies par les femmes dans ces pays où leurs droits fondamentaux sont continuellement bafoués.

Des histoires tragiques qui interpellent

La situation des femmes victimes de violence est alarmante. Rebecca Cheptegei, marathonienne ougandaise en préparation pour Paris 2024, a été tragiquement tuée par son partenaire au Kenya, un pays où 34 % des femmes ont signalé avoir subi des violences physiques en 2022.

Marzieh Hamidi, athlète réfugiée afghane vivant à Paris, demeure sous la menace constante des talibans. Son histoire souligne que l’oppression des femmes transcende les frontières.

Jina Mahsa Amini, quant à elle, a perdu la vie après avoir été arrêtée à Téhéran pour non-respect des lois sur le port du voile, morte des suites de violences subies lors de sa détention. Son cas illustre l’ampleur de la répression que subissent les femmes sous des régimes théocratiques.

Une mobilisation indispensable

Il est crucial de s’élever contre les théocraties qui piétinent les droits des femmes. Dans un monde qui se veut respectueux des valeurs humaines universelles, cette lutte est une exigence morale et politique. Les régimes autoritaires, souvent ancrés dans une interprétation rétrograde de la religion, asservissent les femmes, leur niant toute forme de liberté et d’autonomie.

Dans des pays comme l’Afghanistan, les femmes vivent sous l’oppression la plus totale, privées d’éducation, de travail et même de la possibilité de s’exprimer en public. Les interdictions imposées par les talibans illustrent un apartheid de genre inacceptable.

La France, gardienne des droits des femmes

La France, pays des droits de l’Homme, se doit de protéger les femmes victimes de cette oppression. Il est essentiel que la République ne vacille pas dans ses engagements et qu’elle continue de défendre les libertés fondamentales tant sur son territoire qu’à l’international.

Les forces de gauche, historiquement engagées dans la défense des droits et de l’émancipation, doivent adopter une position claire contre ces régimes. Cela implique non seulement de soutenir activement les femmes afghanes et iraniennes, mais aussi de promouvoir des politiques diplomatiques fermes, notamment des sanctions internationales ciblées et un accueil inconditionnel des réfugiées.

Une réponse adéquate des instances internationales

Les interrogations demeurent quant à la classification du Corps des gardiens de la révolution comme organisation terroriste par le Conseil de l’Europe. Pourquoi nos gouvernements n’agissent-ils pas avec la même rigueur que le Canada, qui a déjà inscrit cette entité sur sa liste d’organisations terroristes ?

La lutte contre l’apartheid de genre est intimement liée aux principes fondamentaux de notre République : liberté, égalité, laïcité. Il est temps que les instances internationales reconnaissent cette nécessité. En attendant, la République doit se positionner fermement contre toutes les formes d’oppression, véhiculées par le patriarcat et les obscurantismes religieux.

You may also like

Leave a Comment

Droits d’auteur © 2024 – onemedia.fr – Tous droits réservés