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Le 19 juillet, deux amis passionnés de cyclisme, Thibault Arbonel et Thomas Laurenceau, ont décidé de relever un défi audacieux : parcourir les 131 kilomètres de l’Étape du Tour entre Albertville et La Plagne en utilisant des vélos en libre-service, les Vélo’v de Lyon. Ce trajet, célèbre pour son dénivelé positif de 4550 mètres et ses cinq cols, a été réalisé sur des vélos pesant 22 kg chacun.
Un défi entre amis
Thibault et Thomas, tous deux cyclistes amateurs, se sont toujours lancés des défis. L’idée de l’Étape du Tour est née d’une anecdote : le frère de Thibault avait participé à cette course l’année précédente et avait juré de ne plus jamais recommencer. Inspiré par un de ses amis qui plaisantait en disant qu’il tenterait l’expérience « sauf en Vélib’ », Thibault a décidé de relever le défi.
Des préparatifs logistiques complexes
Initialement, huit amis avaient prévu de participer, mais seuls Thibault et Thomas ont poursuivi l’aventure. Ils ont rapidement rencontré des problèmes logistiques, tels que la gestion de la caution et le transport des vélos. Thomas a tenté de contacter l’exploitant de Vélib’ pour demander des vélos, mais a essuyé un refus.
Thibault, qui vit à Lyon, a alors pris les choses en main en contactant JCDecaux, l’exploitant de Vélo’v. Deux jours avant le départ, il a réussi à obtenir deux vélos neufs, ce qui leur a permis de se préparer pour leur grande aventure.
Une nuit sous les étoiles
Arrivés dans les Alpes, Thibault et Thomas se sont élancés sur la route à 3 heures du matin. Ils ont parcouru le trajet en 11 heures et 30 minutes avant que les routes ne soient envahies par plus de 16 000 cyclistes le jour suivant. Thibault a décrit cette expérience nocturne comme « extraordinaire » et « magique », comparant le calme des routes des Alpes à celui des Champs-Élysées.
Une expérience sportive intense
Sportivement, l’épreuve s’est révélée intense. Thibault a exprimé : « J’ai passé 4300 m de dénivelé sur 4500 en danseuse. Les vélos ont des petits développements, mais cela ne compense pas leur poids. Et quand la pente dépassait les 10%, on poussait. » Malgré la difficulté, il a salué le comportement des vélos en descente.
Des projets pour l’avenir
Après cette expérience réussie, Thibault et Thomas envisagent de renouveler l’aventure l’été prochain avec un défi encore plus ambitieux. Ils souhaiteraient organiser un peloton constitué de vélos publics provenant de toutes les villes de France. Thibault s’imagine déjà un événement grandiose où chaque participant viendrait avec le vélo de sa ville et un t-shirt du club local.