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Après la magnifique médaille d’argent aux JO de Paris, l’été dernier, les Bleues de Jean-Aimé Toupane sont reparties de Grèce sans rien à l’issue de l’Euro féminin. L’heure du bilan est arrivée.
Une déception au pied du podium
De la chasse à l’or au pied du podium, les Françaises ont connu une chute vertigineuse lors de l’Euro de basket. Entre absences, responsabilité éventuelle du sélectionneur Jean-Aimé Toupane et échéances à venir, l’équipe de France doit rapidement répondre à plusieurs questions pressantes.
« Passés à côté du rendez-vous » après leur défaite contre l’Italie (69-54) en petite finale, Jean-Aimé Toupane et ses joueuses ont pris conscience du revers subi alors qu’ils étaient venus chercher l’or en Grèce. Au lieu de cela, la 4ème place a mis fin à une série de huit podiums consécutifs sur la scène européenne, moins d’un an après la belle médaille d’argent aux Jeux de Paris. Alain Contensoux, DTN de la Fédération française de basket, a reconnu : « C’est un échec ».
Analyse de la préparation
Alain Contensoux a également évoqué les jours à venir, plaidant pour une « analyse sans concession de notre préparation, de la manière dont on est arrivé ici ». Il a souligné qu’ils ne s’étaient peut-être pas suffisamment bien adaptés à une préparation courte, où les Bleues n’ont pu disputer que trois matchs amicaux et ont dû gérer les arrivées au compte-goutte de leurs joueuses de la WNBA.
Des absences notables
Le championnat américain a été source de tracas pour l’équipe. Gabby Williams et Marine Johannès, stars de la sélection et meilleures marqueuses aux JO, ont fait l’impasse pour se concentrer sur leur carrière à l’étranger. Dominique Malonga, numéro 2 de la dernière draft, et Carla Leite ont également renoncé pour se consacrer à leurs saisons respectives. La capitaine Sarah Michel Boury a pris sa retraite, et Marine Fauthoux était blessée.
Malgré ces absences, Alain Contensoux a insisté sur le fait qu’il « n’y a pas d’excuses », affirmant que la France dispose d’un réservoir important de joueuses de haut niveau. Jean-Aimé Toupane, quant à lui, a exprimé son agacement face à ces justifications, déclarant qu’ils étaient partis avec les mêmes ambitions.
Retour sur le parcours de Toupane
Arrivé à l’été 2021 en remplacement de Valérie Garnier, Toupane a depuis essuyé des critiques suite à son mandat, marqué par une élimination en quarts de finale du Mondial 2022 et une troisième place à l’Euro 2023. Cependant, il a également conduit les Bleues en finale des Jeux de Paris, une performance qui a entraîné sa prolongation jusqu’aux Jeux de Los Angeles.
Vers le Mondial 2026
Alain Contensoux a confirmé que tous les aspects seront pris en considération pour l’avenir et qu’il faudra « rebondir très vite ». La Coupe du monde 2026 en Allemagne se profile, et les Françaises devront passer par un tournoi de qualification en mars prochain. Elles doivent terminer dans les quatre premières d’un groupe de six pour obtenir l’une des 16 places attribuées, un objectif qui semble à leur portée, surtout avec un calendrier qui ne devrait pas entrer en conflit avec la WNBA.