La Fédération internationale de judo (FIJ) a annoncé la réintégration complète des judokas russes, autorisés à concourir avec leur drapeau national, leur hymne et leurs insignes officiels lors des compétitions internationales à partir du Grand Slam d’Abu Dhabi 2025, dans le cadre du Judo Russie hymne et drapeau Abu Dhabi 2025. Cette décision est présentée comme un pas vers l’égalité entre athlètes russes et biélorusses, mais elle s’inscrit aussi dans un contexte de tensions géopolitiques et de débats sur le rôle du sport comme vecteur de messages politiques. Le communiqué de l’instance rappelle les valeurs de paix, d’unité et d’amitié et affirme que les athlètes ne sont pas responsables des décisions des gouvernements ou d’institutions nationales. Des judokas russes figurent déjà en tête des classements mondiaux, ce qui rend l’annonce particulièrement suivie dans le monde du judo et au-delà. Cette annonce intervient alors que les regards se tournent vers Abu Dhabi et que les sportifs russes vont à nouveau défier leurs adversaires sur les tatamis internationaux.
Abu Dhabi 2025: la FIJ autorise les athlètes russes à concourir avec hymne et drapeau
Selon le communiqué, la FIJ estime désormais opportun d’autoriser la participation des athlètes russes « dans des conditions d’égalité » après des années de restrictions liées à la guerre en Ukraine et au dopage d’État. Elle précise que « concourir sous leur drapeau national, avec hymne et insignes officiels, à compter du Grand Slam d’Abou Dhabi 2025 » est désormais autorisé. Cette mesure intervient après l’intégration progressive des athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre et mobilise une attention particulière sur l’équilibre entre compétitivité et symboles nationaux. Dans son communiqué, l’organisme réaffirme les valeurs qui l’animent, notamment la paix et l’unité, et rappelle que le sport doit préserver son indépendance vis-à-vis des affaires politiques.

Plusieurs athlètes russes occupent les premières places des classements mondiaux, notamment Timur Arbuzov (-81 kg), Matvey Kanikovskiy (-100 kg) et Inal Tasoev (+100 kg). Leur présence en tête du ranking est citée comme l’un des facteurs qui donne un poids supplémentaire à ce retour sur la scène internationale et suscite des attentes fortes chez les athlètes adversaires, les fédérations nationales et les amateurs de judo. L’annonce rappelle aussi que les athlètes ne sont pas responsables des décisions des gouvernements et qu’ils doivent pouvoir poursuivre leur carrière dans des conditions d’égalité avec leurs pairs internationaux.
Cette décision réaffirme le rôle de l’IJF et ses valeurs et est présentée comme une étape vers une plus grande diversité des compétitions internationales, tout en insistant sur l’esprit du judo. Le judo est un sport qui promeut l’amitié, le respect, la solidarité et la paix, et ce retour est décrit comme conforme à ces principes, selon le communiqué.

Réactions: Russie, Ukraine et fédérations internationales
Selon la Fédération russe, la décision est une « première » pour une fédération sportive depuis le début de la guerre en Ukraine, et le président Sergueï Soloveïtchik a déclaré : « Nous remercions la FIJ pour cette décision si longtemps attendue, juste et courageuse ». Cette réaction met en lumière l’ampleur des enjeux domestiques et internationaux qui entourent ce retour sur la scène sportive et reflète un soutien officiel de Moscou à l’initiative.
Selon d’autres sources, l’annonce s’inscrit dans une série de réévaluations des règles et des symboles au sein des fédérations sportives et elle a été saluée par certains acteurs comme une avancée, mais critiquée par d’autres qui estiment que le contexte géopolitique ne peut être séparé du sport. Dans le même temps, l’IJF rappelle que le sport doit rester neutre et libre de toute influence politique et que le judo demeure fondé sur les valeurs de paix, d’unité et d’amitié, pour éviter que le palmarès ne devienne le terrain d’enjeux géopolitiques.
