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Léon Marchand, la star montante de la natation, a frappé un grand coup lors des Mondiaux de natation 2025 qui se déroulent à Singapour. Le 30 juillet, lors de la demi-finale du 200 mètres quatre nages, il a non seulement remporté la course, mais a également établi un nouveau record du monde avec un temps impressionnant de 1’52″69. Ce temps pulvérise l’ancien record de Ryan Lochte, qui datait de 2011 et était de 1’54″00.
Une performance éblouissante
Cette nouvelle performance est un témoignage du talent exceptionnel de Léon Marchand, un nageur originaire de Toulouse. Après avoir brillé aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 en remportant quatre médailles d’or, il continue d’accumuler les succès. Ses coulées impressionnantes lui permettent de se distinguer de ses concurrents, notamment lors de son 400 mètres quatre nages où il a battu le record mondial de Michael Phelps.
Des coulées supersoniques
Jeudi, Marchand a réitéré son exploit sur le 200 mètres quatre nages, profitant encore de ses coulées supersoniques pour prendre une longueur d’avance. À sa sortie du bassin, il a déclaré avec humour : « La dernière m’a tué ! » Ses entraîneurs, dont Bob Bowman, soulignent que Léon est probablement le meilleur nageur sous l’eau actuellement, surpassant peut-être même Michael Phelps.
Un entraînement rigoureux
Selon Marchand, ses entraînements quotidiens sont cruciaux. « En général, en séries et en demi-finale, j’essaie de me retenir un peu parce que ça crame vite les jambes », a-t-il expliqué. Sa maîtrise des coulées lui donne également un avantage stratégique, lui permettant de juger la position de ses adversaires durant la course.
Le soutien de son entraîneur
Nicolas Castel, qui entraîne Léon depuis ses débuts au club des « Dauphins du Toec » à Toulouse, évoque l’amour précoce de son élève pour les coulées. « Petit déjà, il aimait être sous l’eau, faire des ondulations. C’était peut-être moins remarquable par rapport à d’autres, mais il a commencé à faire la différence à 13-14 ans », se souvient-il.
Une endurance d’exception
Marchand mise davantage sur son endurance que sur sa puissance brute, un choix qui s’est avéré payant. « Ce n’est peut-être pas le plus puissant, mais il a cette capacité à le faire sur toutes les coulées, sur toute la durée de l’épreuve. C’est ça qui est vraiment fort », conclut Castel.