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Marco Odermatt, qui a triomphé lors des trois dernières éditions du géant d’Adelboden, se prépare à poursuivre sa série de succès. Avant de viser son 42ème titre en Coupe du Monde sur la piste du Chuenisbärgli, il s’est confié sur divers sujets, dont ses relations avec Roger Federer et ses réflexions sur la reconnaissance financière dans le ski alpin.
Préparation avant la compétition
Interrogé sur la différence de date de la course, qui se déroulera cette année un dimanche au lieu du traditionnel samedi, Odermatt a expliqué : « Grâce à ce changement, j’ai eu deux jours sans ski entre la dernière séance d’entraînement et la compétition. Idéalement, je préfère avoir un seul jour sans ski. J’aurais aimé passer un jour de plus chez moi avant de partir pour Wengen, mais ce n’est pas très grave. Je suis reconnaissant que tous les efforts soient faits pour que ce géant se déroule malgré les conditions météo difficiles. »
La question des récompenses financières
Le vainqueur à Adelboden, tout comme à Wengen, reçoit un prix de 45 000 euros. Certains athlètes trouvent ce montant disproportionné. Odermatt a partagé son avis : « Comparé aux joueurs de tennis, on a l’impression d’être sous-évalué. Mais si l’on pense aux revenus des gymnastes ou des freestylers, nous ne sommes pas si mal lotis. Néanmoins, je pense que les classiques de la Coupe du Monde devraient être mieux récompensés. »
Il a également souligné l’affluence impressionnante à ces événements, avec entre 35 000 et 60 000 fans présents, contrastant avec les courses de Kvitfjell, où la fréquentation est bien plus faible.
Une visibilité améliorée pour les compétitions
Concernant la possibilité de programmer les courses à la télévision en soirée, Odermatt a indiqué : « Je n’y vois aucun inconvénient. Un géant ou un slalom nocturne attirerait sûrement plus de téléspectateurs. Toutefois, je doute que cela augmente le nombre de spectateurs sur place, car nous atteignons déjà les limites ici à Adelboden et Wengen. »
Relation avec Roger Federer
Sur son partenariat avec Roger Federer, Odermatt a mentionné qu’ils se contactent rarement. Il a toutefois partagé une anecdote amusante sur un appel accidentel : « J’ai regardé le film de Roger et, en voulant lui envoyer un message de félicitations, j’ai accidentellement appelé. C’était embarrassant ! Heureusement, il a bien réagi, comme il le fait toujours. »
Rituels et croyances
Sur une note plus personnelle, Odermatt a parlé des rituels de sa mère, qui a allumé une bougie pour lui dans un monastère. « Je ne suis pas un fervent catholique, mais j’apprécie ces gestes. » Il a également mentionné qu’il aime visiter des églises quand il voyage, notamment à Barcelone ou lors de ses randonnées en montagne.
Défis personnels et pertes
Au cours de sa carrière, Odermatt a dû faire face à des pertes tragiques, ce qui l’a aidé à garder les pieds sur terre. « Je vais souvent sur la tombe de mon ami à Engelberg et ces souvenirs me rappellent les sacrifices de nos collègues. »
Voyages tumultueux
Lorsqu’on lui a demandé quelle avait été sa pire expérience de voyage, il a évoqué un vol de Munich à Berne marqué par des conditions météorologiques terribles, avec des tentatives d’atterrissage avortées qui l’ont tenu en haleine.
Marco Odermatt se prépare donc avec détermination pour la prochaine course, alliant passion pour le ski et une réflexion sur les défis de sa carrière.