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Matthieu Pavon, après une année remarquable sur le circuit américain, est de retour cette semaine sur le sol français, au golf national, pour participer au FedEx Open de France. Ce tournoi commence jeudi et le Bordelais, actuellement classé 26e joueur mondial, est l’une des figures de proue de cette compétition.
État actuel du joueur
« Je me sens bien mais je suis fatigué. Je n’ai pas vraiment eu le temps de me reposer après cette saison éprouvante sur le circuit américain. J’attends de retourner aux États-Unis pour prendre du temps pour moi. Je suis plus en mode survie que compétition en cette fin d’année, » a-t-il déclaré.
Fatigue mentale
« Après la finale de la FedEx, la pression est retombée. Ça a été une année très riche en émotions. Il aurait fallu que je prenne du temps pour me reposer, mais je n’ai pas eu ce luxe. J’ai enchaîné les tournois depuis Wentworth. Ma fatigue est plus mentale que physique. Cette année, j’ai disputé quatre Majeurs, alors que d’habitude, je n’en joue qu’un par an. C’est comme si j’avais joué huit à dix Majeurs cette saison, ce qui demande une concentration intense, » a-t-il ajouté.
Calendrier de fin de saison
Concernant son programme à venir, il a affirmé : « Je ne jouerai pas en Andalousie la semaine prochaine et je ne suis pas certain d’aller à Abu Dhabi non plus. La saison a été longue. Je pense d’abord à mon bien-être. Actuellement, je suis aux alentours de la 45e place, ce qui est suffisant pour me qualifier pour la finale du tour européen à Dubaï. Je vais me reposer pendant trois semaines et ensuite, on verra. »
Projections pour 2025
« Je ne sortirai pas des États-Unis la saison prochaine, c’est une certitude, du moins jusqu’à la Ryder Cup. À part pour le British Open, c’est un rêve d’enfant de disputer la Ryder Cup et je veux mettre toutes les chances de mon côté pour y parvenir. Je vais établir un calendrier pour les grands événements tout en me laissant des semaines d’entraînement, » a-t-il précisé.
Son année de rookie
Matthieu Pavon a aussi partagé son ambition d’être nommé rookie de l’année : « Cela a beaucoup de valeur pour moi. Ce n’était pas un objectif initial, mais après avoir fini 7e à Hawaï, j’ai réalisé que c’était possible. Même si Nick Dunlap a remporté deux fois sur le PGA Tour, il est normal qu’on lui remette le trophée, » a-t-il déclaré.
Son expérience aux JO de Paris
« J’ai pu ressentir la ferveur autour du golf français et partager des émotions avec un public très heureux de me voir. Cela restera gravé à jamais. Même si j’ai passé une mauvaise semaine de jeu, l’expérience des JO à domicile a été très positive. J’ai également profité de l’occasion pour visiter de nombreux sites durant la deuxième semaine, » a-t-il commenté.
Pression et attentes
« La pression que je ressentais était principalement celle de faire plaisir aux spectateurs. Je n’avais pas rencontré le public français depuis l’Open de France de la saison dernière, ce qui a pu être difficile à gérer. J’ai voulu faire plaisir à tout le monde, » a-t-il ajouté.
Le golf français en pleine forme
Pavon a également évoqué la dynamique positive du golf français : « Je ressens un effet locomotive auprès des jeunes joueurs. Il y a beaucoup de bons joueurs en France qui pourraient maintenir leur carte sur le PGA Tour. Cette année a vu de nouveaux vainqueurs, et il y a une véritable dynamique, » a-t-il déclaré.
Difficultés sur l’Albatros
« C’est un tournoi compliqué pour moi. Je n’aime pas jouer sur ce parcours très sélectif, surtout ses greens. J’aimerais pouvoir disputer quatre tours cette semaine et en profiter au maximum, » a-t-il conclu.
Hommage à Grégory Havret
Enfin, il a rendu hommage à Grégory Havret : « Il fait partie des meilleurs joueurs français de tous les temps. C’est impressionnant de voir une telle longévité et j’ai eu la chance de le côtoyer tout comme d’autres grands du circuit. Cela mérite d’être célébré, » a-t-il déclaré.
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