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Paralympiques 2024 : « J’espère que le public voit qu’on peut mettre le mot performance à côté du mot handicap »
Le sprinteur Dimitri Jozwicki, âgé de 27 ans, a terminé à la cinquième place de la finale du 100 m dans la catégorie T38 lors des Jeux paralympiques de Paris 2024. Malgré une déception légitime, il a saisi l’occasion pour souligner l’importance de la performance dans le parasport.
Un message fort au Stade de France
Juste après sa course, Dimitri Jozwicki a transmis un message poignant au public du Stade de France. « J’espère que les téléspectateurs et le public présents ce soir voient qu’on peut mettre le mot performance à côté du mot handicap. On est trop souvent associés aux déficiences », a-t-il déclaré au micro de France Télévisions.
Un combat pour le parasport
Bien que déçu de son classement, le Nancéien a rapidement tourné son attention vers une cause qui lui tient à cœur : la reconnaissance du parasport. Son frère jumeau, Rémi, présent dans les tribunes, a partagé son soutien, mettant en avant l’engagement de Dimitri à sensibiliser le public et à combattre les stéréotypes associés au handicap.
Une histoire personnelle de résilience
Dimitri Jozwicki n’est pas seulement un athlète; son parcours est marqué par des défis personnels. Atteint de tétraparésie, il a attendu plusieurs années avant qu’un diagnostic soit posé. Ce n’est qu’après avoir accepté sa condition qu’il a pu briller en tant que compétiteur. Cependant, son chemin a été semé d’embûches, comme une fracture de fatigue en 2020 et une occlusion intestinale peu après les Jeux de Tokyo.
Une foule en liesse et un soutien indéfectible
Au Stade de France, devant une foule enthousiaste comprenant de nombreux supporters venus spécialement de Tourcoing pour l’encourager, Dimitri a donné le meilleur de lui-même. Malheureusement, comme lors de ses précédentes compétitions à Tokyo (4e), aux Mondiaux de Paris (5e) et à Kobe cette année (4e), le podium lui échappait de nouveau.
Un symbole de haute performance
Dimitri Jozwicki a mis en avant l’importance de la haute performance dans le sport, même pour les sportifs en situation de handicap. « C’est super, ça en dit long sur la notion de haute performance », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’attirer le public vers les événements sportifs tout au long de l’année et pas seulement durant les Jeux.
Un tatouage symbolique et des objectifs d’avenir
Un regard sur son bras révèle un tatouage en japonais, commémorant sa quatrième place aux Jeux paralympiques de Tokyo. Son frère Rémi plaisante à ce sujet, mais pour Dimitri, l’idée de marquer « 70 000 » avec un cœur à côté pour témoigner de l’amour reçu du public pourrait bien faire partie de son futur.