Le cycliste français Sofiane Sehili a recouvré la liberté ce jeudi 23 octobre, après un passage devant un tribunal de Primorié, en Extrême‑Orient russe. Le juge Irina Billé, citée par l’agence, a indiqué que le tribunal avait « reconnu Sofiane Sehili coupable » et l’avait « condamné à une amende de 50 000 roubles » (environ 530 euros). Compte tenu du temps passé en détention provisoire, Sehili a été exempté du paiement de l’amende et libéré dans la salle du tribunal. Sa compagne, Fanny Bensussan, avait évoqué des conditions difficiles et assuré que le cycliste allait bien.
En Russie, Sofiane Sehili libéré après une amende de 50 000 roubles
Selon les éléments du dossier relayés par les agences, l’affaire tourne autour d’un franchissement illégal de la frontière dans le cadre d’un périple destiné à établir un record d’endurance à vélo à travers l’Eurasie. « Il ne pensait qu’à son exploit sportif », a commenté sa compagne, citée par plusieurs médias. Le jugement a été prononcé par la juge Irina Billé et Sehili a été libéré après le temps déjà passé en détention provisoire, sans que le paiement de l’amende soit exigé.
Pour replacer les faits, Sehili, 44 ans, avait entrepris au début de l’été un périple ambitieux: quitter Lisbonne en juillet pour traverser 17 pays et atteindre Vladivostok, dans l’Est russe, dans l’objectif d’un record du monde par la route à vélo. Sa compagne avait expliqué qu’il croyait pouvoir continuer son voyage malgré les obstacles, mais il a été arrêté lors de l’étape frontière et placé en détention provisoire en attendant le procès.
Les autorités décrivent une détention provisoire qui a duré plusieurs semaines et qui a permis d’établir les détails de l’incident. La libération survient alors que le récit de ce projet ultracycliste continue d’alimenter les discussions sur les voyages longue distance dans des zones frontalières et les mécanismes judiciaires internationaux. Le cas rappelle les défis qu’affrontent l’ultracyclisme lorsque ses ambitions croisent les cadres légaux des pays traversés.