Dans l’actualité du judo, Teddy Riner et l’entraîneur visé par une plainte d’agression sexuelle font l’objet d’un nouveau chapitre. Le judoka guadeloupéen a indiqué qu’il n’a pas encore défini qui sera son entraîneur pour l’olympiade 2028 et qu’il prend ses distances. « Forcément ça me touche » a-t-il ajouté, tandis que les discussions autour du staff fédéral s’intensifient. Cette affaire s’inscrit dans un contexte où l’entraîneur visé est au centre d’une procédure et où les échanges entre le monde du sport et la fédération alimentent les débats sur la supervision du staff national.

Situation et éléments clés
Au cœur du récit, l’entraîneur visé par une plainte pour agression sexuelle est au centre des discussions. Le Guadeloupéen n’a disputé qu’un combat cette année, depuis son sacre olympique en 2024, et il précise qu’il n’a pas encore défini qui sera son entraîneur pour l’olympiade 2028, tout en affirmant qu’il poursuit sa démarche en toute indépendance vis‑à‑vis du staff.
« Forcément ça me touche » a-t-il déclaré, rappelant que les décisions sur les entraîneurs relèvent du club ou de la fédération plutôt que de lui seul.
La mise en garde a été « très floue », a-t-il ajouté, et l’entraîneur visé est associé à une enquête en cours.
Réactions et cadre fédéral
Selon Le Monde cette semaine, le président de la Fédération française, Stéphane Nomis, a déclaré qu’il avait prévenu Teddy Riner dès l’automne 2024 « que ce n’était pas le bon moment (NDLR pour collaborer avec Éric Despezelle) puisqu’une enquête était en cours ».
« Après il embauche qui il veut comme entraîneur personnel. On ne sait pas s’il a contractualisé ou pas. La fédération ne décide que du staff national », avait poursuivi Stéphane Nomis.
« C’est marrant que le président dise qu’il ne sait pas trop, a répliqué Teddy Riner. Bien sûr qu’il sait puisque ce sont eux qui décident des entraîneurs nationaux. Ce n’est pas moi qui décide et je n’ai jamais payé un entraîneur de toute ma carrière, ça a toujours été mon club ou la fédération. »
« Je n’ai pas compris pourquoi il a été aussi flou, pourquoi il n’a pas dit simplement la vérité : comme quoi, non ce n’est pas mon entraîneur ! Et que dès qu’on a entendu ces histoires, il n’était pas question que ça devienne mon entraîneur », s’est encore étonné le Guadeloupéen.