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Tensions sécuritaires en Entité sioniste : inquiétudes autour des échanges d’otages
Les médias israéliens révèlent une inquiétude croissante concernant les tensions sécuritaires dans le contexte actuel d’escalade. Les défis se manifestent sous forme de menaces venant de la Jordanie, de risques en Cisjordanie et de tensions au mosquée al-Aqsa, dans un contexte où le débat sur un échange d’otages continue de faire rage.
Menaces et évaluations
Dans ces circonstances tendues, le correspondant militaire de la chaîne 13, Or Heller, a exprimé des préoccupations concernant d’éventuelles opérations provenant de la Jordanie, en faisant référence aux enquêtes en cours sur un échec sécuritaire ayant coûté la vie à trois membres de la sécurité israélienne.
Dans une évaluation de la situation actuelle, le président de l’union des pilotes, le major de réserve Meidan Bar, a qualifié la situation de guerre, soulignant la capacité des organisations terroristes à fabriquer des armes dans la région. Il a ajouté que ces organisations possédaient des brigades et des laboratoires de fabrication d’explosifs, et recevaient des matériaux à double usage, facilitant ainsi le recrutement d’exécuteurs d’opérations.
Afin de compléter ce tableau, le colonel de réserve Yoni Sibai a signalé que les camps de réfugiés devaient être considérés comme des points de départ pour les opérations, ce qui justifie que l’armée cible ces camps comme centres d’activité.
Tensions à la mosquée al-Aqsa
Concernant les différents fronts, Itay Blumenthal, correspondant militaire de la chaîne Kan 11, a rapporté que les agences de sécurité se concentrent sur la Cisjordanie et la vallée du Jourdain comme principaux fronts, tout en continuant les opérations dans la bande de Gaza et les combats à la frontière nord.
Dans une évaluation de la performance militaire, le major de réserve Tomer Brook, commandant de la brigade 8149 blessé à Jénine, a critiqué l’incapacité à gérer le contrôle du mouvement Hamas, soulignant que la performance était jugée médiocre jusqu’à présent.
D’autre part, Or Heller a averti d’une intensification des tensions à la mosquée al-Aqsa, signalant que les comportements actuels, tels que la pratique des prières juives, pourraient provoquer un grand incendie à Jérusalem et en Cisjordanie, ajoutant une nouvelle dimension au conflit.
Perspectives politiques et militaires
Sur le plan politique, Yaron Abraham, correspondant politique de la chaîne 12, a décrit la situation comme étant au bord de l’explosion, alors que la proposition américaine pour une solution n’a pas encore été soumise.
Concernant l’éventuel échange d’otages, l’analyste politique Amit Sigal a révélé que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou tient à maintenir le ministre Betsalel Smotrich au sein de son gouvernement bien que ce dernier soit opposé à l’accord. Smotrich lui-même a exprimé son opposition au retrait de Netzarim, mettant en garde contre les conséquences de cette décision.
État d’urgence sécuritaire
Dans ce contexte de développement, Or Heller a noté un pessimisme croissant au sein des cercles sécuritaires quant à la possibilité de parvenir à un accord d’échange d’otages. Il a révélé qu’un débat intense se déroulait entre l’armée et Netanyahou concernant les moyens de récupérer les otages, le Premier ministre insistant sur une intensification de la pression militaire comme unique solution.
Pour conclure cette analyse, l’ancien coordinateur des otages et des disparus, le colonel de réserve Lior Lotan, a averti des dangers de la situation actuelle, soulignant que les organisations terroristes ne se rendent généralement pas dans de telles circonstances, compliquant ainsi le paysage sécuritaire et politique israélien.