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Le Tour de France 2025 s’annonce comme l’une des éditions les plus disputées et imprévisibles, avec une étape aujourd’hui marquée par des conditions météorologiques extrêmes. La deuxième étape, longue de 209,1 kilomètres entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, a été retardée de 15 minutes en raison d’une forte pluie accompagnée d’embouteillages massifs bloquant la logistique des équipes et la circulation. Ce départ tumultueux a donné le ton d’une journée où l’incertitude climatique et organisationnelle pourrait bien influencer le déroulement de la course.
Un parcours destiné aux punchers et grimpeurs
Le profil de cette étape, la plus longue de la compétition cette année, est truffé de défis. Avec plusieurs montées de catégories variables, notamment la côte du Haut Pichot (1,1 km à 9,4 %), celle de Saint-Etienne-au-Mont (1 km à 10,6 % avec des passages à 15 %), et enfin la côte d’Outreau (800 mètres à 8,8 %), la course promet des stratégies d’attaque sur des terrains exigeants. Ces difficultés, concentrées surtout dans le final, favorisent les puncheurs et les coureurs capables de résister dans les montées, tout en offrant des opportunités pour les sprinteurs capables de grapiller du temps lors du sprint intermédiaire à Bréxent-Enocq, à 157 kilomètres de l’arrivée.
Conditions météorologiques et impact sur la course
Les conditions climatiques jouent un rôle clé dans cette étape. Thierry Gouvenou, directeur du Tour, a souligné que la pluie persistante, associée au vent et aux changements de direction en bord de mer, pourrait transformer cette étape en une véritable « étape dantesque ». Si la pluie venait à durer toute la journée, la course pourrait devenir chaotique, augmentant encore la tension dans un peloton déjà sous pression après la première étape animée à Lille. La météo difficile pourrait également redistribuer les cartes du classement général, notamment en favorisant certains coureurs ou en provoquant des échappées inattendues.
Défis logistiques et chaos au départ
Le départ de la course a été fortement perturbé par des retards et des embouteillages, entraînant un décalage de 15 minutes. La difficulté d’accès au village départ, saturé par la pluie et les véhicules embourbés, a suscité des critiques, notamment de la part de Thierry Gouvenou, qui a déploré un « chaos » inacceptable pour une organisation de cette envergure. Certains bus ont été bloqués dans les bouchons pendant plus d’une heure et demie, rendant la mise en route encore plus délicate pour les coureurs et les équipes.
Malgré ces imprévus, le peloton a pu s’élancer dans des conditions venteuses et humides, avec une course marquée par des attaques rapides dès les premiers kilomètres, illustrant la volonté de certains coureurs de prendre l’avantage face aux difficultés du jour. Tadej Pogacar, déjà en embardée, et Jasper Philipsen, récemment vainqueur à Lille, restent parmi les favoris dans cette étape où tout peut basculer.
Avec un final particulièrement exigeant et une météo capricieuse, cette étape pourrait bien laisser des traces dans le classement général, surtout si la pluie continue de s’abattre sur Boulogne-sur-Mer. La confrontation entre différents profils de coureurs promet d’être intense, à l’image de cette édition qui s’annonce déjà d’une rare intensité.