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Tour de France 2025 : Tim Merlier s’impose au sprint à Châteauroux lors de la neuvième étape historique
La neuvième étape du Tour de France 2025 a marqué un record de vitesse et d’intensité, offrant un spectacle palpitant aux spectateurs malgré un parcours annoncé comme peu difficile. Entre Chinon et Châteauroux, cette étape de 174 km s’est distinguée par son rythme effréné, devenant la deuxième étape la plus rapide de l’histoire du Tour, avec une moyenne de 50,013 km/h.
Une étape de transition à haut rythme
Partie de Chinon, une ville étape inédite en Indre-et-Loire, la course s’est poursuivie à travers la Vienne puis l’Indre, dans un parcours entièrement plat. Aucun col ni difficulté majeure n’a marqué cette étape, qui semblait promise à un sprint massif entre les favoris. Pourtant, le peloton a été très actif, avec une échappée de Mathieu van der Poel et Jonas Rickaert dès le départ, rapidement rattrapée à 600 mètres de l’arrivée.
Ce sont finalement Tim Merlier (Soudal Quick Step), le Belge spécialiste du sprint, qui a levé les bras en premier, ajoutant une deuxième victoire d’étape à son palmarès, après Dunkerque. Il a devancé Jonathan Milan (Lidl-Trek), le maillot vert de cette édition, ainsi qu’Arnaud De Lie, formant un podium aux couleurs belges et italiennes.
Un sprint mémorable et une étape record
Ce sprint s’est déroulé dans l’un des endroits emblématiques de Châteauroux : l’« avenue Cavendish », une longue ligne droite à l’origine renommée en hommage au sprinteur britannique Mark Cavendish. La proximité historique avec Cavendish, qui y a remporté ses premières étapes en 2008, a ajouté une dimension particulière à cette étape.
Au-delà du résultat sportif, cette étape restera dans les mémoires pour sa vitesse exceptionnelle. Le peloton a maintenu une allure moyenne de plus de 50 km/h, une performance rare dans l’histoire du Tour. Selon les coureurs, le rythme effréné a laissé peu de temps pour la réflexion, Tadej Pogacar, porteur du maillot jaune, déclarant qu’« ça va très vite » et que « même plus le temps de se raser » avec tous ces longs transferts.
Une étape de réglages avant les véritables défis
Ce parcours sans difficulté apparente a été perçu comme une occasion idéale pour les sprinteurs, car il intervient juste avant la première étape de montagne dans le massif central, programmée pour le lendemain. Les favoris comme Merlier, Milan, Girmay ou De Lie ont ainsi maintenu leur forme et leur sprint, en attendant des étapes plus exigeantes dans la deuxième semaine.
Une course sous haute tension
Malgré le rythme élevé, la stratégie des équipes a été essentielle pour préserver leurs sprinteurs. La course s’est conclue avec un sprint tentant entre favoris, où Merlier a su garder son avantage dans un final tendu. La popularité du Tour de France continue de croître, notamment avec des étapes aussi spectaculaires, que ce soit par leur vitesse, leur tactique ou leur histoire.