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Valentin Royer a créé la surprise lors de son premier tour à Wimbledon en s’imposant contre Stefanos Tsitsipas, actuellement classé au 5e rang mondial. Le joueur français de 24 ans, issu des qualifications, a remporté le match avec un score de 6-3, 6-2, avant que son adversaire ne se retire du match.
Une victoire pleine d’émotion
Royer a exprimé sa joie après cette victoire marquante : « Il y a beaucoup de joie, même si j’ai un goût un peu amer de ne pas avoir pu finir ce match dans les règles de l’art, mais ça se prend. J’ai fait deux sets de qualité, je suis très content de moi, contre un joueur assez expérimenté aussi, je pense que c’est une belle victoire. Je ne suis que joie en ce moment. »
Découverte de Wimbledon
À propos de son expérience sur le célèbre gazon londonien, Royer a déclaré : « C’est assez particulier. Samedi, je m’étais entraîné sur le court numéro 2 avec ses gros gradins et toutes ces belles lignes faites à la tondeuse. C’est un peu perturbant au début, il faut prendre ses repères. C’est grand, c’est prestigieux, mais j’ai ma place ici, je me sens bien dans mes bottes. »
Analyse du match contre Tsitsipas
Royer a également partagé ses réflexions sur la rencontre avec Tsitsipas : « C’est un joueur avec un passé, mes entraîneurs m’ont remis les pieds sur terre, en me disant que c’est un mec avec deux bras et deux jambes. Vu son état de forme, il y avait forcément quelque chose à faire. »
Parcours et préparation
Concernant son parcours en qualifications, Royer a noté : « L’année dernière, j’avais perdu au premier tour des qualifications car j’étais arrivé directement de la terre battue. Cette fois, je suis arrivé sur gazon deux semaines avant, je me suis préparé à Nottingham et ça m’a beaucoup aidé. »
Maturation personnelle
Le jeune joueur a également évoqué sa maturation : « Chacun son rythme, j’ai mis un peu plus de temps à acquérir cette certaine maturité mentale. J’ai cette éthique de travail et le fait de ne jamais lâcher sur le terrain. »
Gestion de la chaleur
En ce qui concerne les conditions climatiques, Royer a ajouté : « Ça me fait rire un peu ces histoires de chaleur car il ne fait pas 45 degrés comme en Australie. Je m’entraîne dans le sud de la France, ça aide aussi à m’adapter. »
Prochain défi : Adrian Mannarino
Royer se prépare maintenant à affronter Adrian Mannarino, un joueur reconnu pour son efficacité sur gazon. Il a déclaré : « C’est un joueur qui a été top 20, mais on ne se connaît pas forcément plus que ça. Sur le terrain, ce sera encore une fois comme aujourd’hui, deux mecs avec deux bras, deux jambes. »