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Au cœur du débat politique, la proposition de suppression de deux jours fériés, portée par François Bayrou, est présentée comme une mesure pour réduire le déficit public. Le sujet divise même au sein de la majorité, où Violette Spillebout a qualifié l’initiative de « un très mauvais signe du gouvernement ». L’élue du Nord affirme qu’elle s’oppose fermement à cette réforme, malgré les arguments budgétaires qui lui sont avancés.
Contexte et implications de la mesure
Le Premier ministre a invité syndicats et patronat à engager, dès la rentrée, une négociation visant à retirer le « caractère férié de deux jours ». Ces jours pourraient être le lundi de Pâques et le 8 mai, afin d’abonder le budget de l’État de plus de 4 milliards d’euros à partir de l’année prochaine. Cette approche est présentée comme une piste pour améliorer les finances publiques, tout en restant soumise à des négociations sociales.
- Jours concernés potentiels: lundi de Pâques et le 8 mai.
- Objectif budgétaire: plus de 4 milliards d’euros supplémentaires pour l’État dès l’année prochaine.
- Cadre de négociation: consultation des partenaires sociaux et du secteur privé dès la rentrée.
Les arguments de Violette Spillebout
« Je ne défends pas une mesure de suppression de jours fériés, je suis contre… » a déclaré l’élue du Nord sur Europe 1, en soulignant l’importance de ne pas faire peser l’effort national sur les travailleurs. Elle qualifie l’initiative de « très révoltante » et affirme qu’elle s’oppose à une réforme qui irait à l’encontre de ses valeurs. Selon elle, il faut « faire rentrer de l’argent dans les caisses » sans augmenter la charge pesant sur les salariés.
Autres pistes budgétaires et réponses sociales
Pour atteindre les objectifs sans toucher aux droits des travailleurs, Spillebout propose des alternatives, en écho avec la position de Gabriel Attal, son leader. Elle défend une réforme de l’assurance chômage visant à rendre l’accès aux indemnités plus contraignant et à accélérer le retour à l’emploi. Elle appelle également à un « effort supplémentaire » et « temporaire » de ceux qui ne travaillent pas, notamment certains retraités très aisés qui seraient prêts à contribuer.