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Arrêté en Italie après une cavale de trois jours, un homme de 20 ans suspecté d’un assassinat raciste dans une mosquée du Gard a été rapatrié en France vendredi et mis en examen.
Rapatriement et mise en examen du suspect
Ce jeune Français a été arrêté en Italie, où il s’était rendu volontairement aux autorités. Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, il a accepté une remise à la France dans le cadre d’une procédure accélérée. Rapatrié vendredi, il a été présenté dans l’après-midi à un juge d’instruction à Nîmes.
Le parquet de Nîmes a annoncé que l’homme de 20 ans a été mis en examen pour « assassinat à raison de la race ou de la religion » et placé en détention provisoire. Lors de sa première audition, il n’a pas été en mesure de faire des déclarations mais sera interrogé ultérieurement, a précisé la procureure Cécile Gensac.
Un assassinat raciste dans une mosquée du Gard
Le 25 avril dernier, Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 22 ans, a été sauvagement agressé dans la salle de prière de la mosquée Khadija à La Grand-Combe, dans le Gard. Il a subi 57 coups de couteau, ce qui a conduit à son décès.
Ce meurtre a profondément choqué la communauté locale ainsi que l’ensemble du pays, en raison de son caractère raciste et religieux. La mosquée Khadija, lieu de ce drame, est depuis sous haute surveillance et bénéficie d’un soutien important de la population.
Une enquête en cours
L’enquête se poursuit afin de comprendre les motivations exactes de cet acte violent, ainsi que les circonstances précises du déroulement du crime. Le caractère raciste et religieux est particulièrement mis en avant dans les chefs d’accusation.
Les autorités judiciaires insistent sur la gravité de ce dossier et sur la nécessité de traiter avec rigueur cette affaire qui fragilise le tissu social et met en lumière la montée des actes de haine en France.