Table of Contents
Le 25 décembre, les nouvelles continuent de se concentrer sur la Syrie, suite à la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, marquant un tournant important dans la dynamique régionale. Le conflit déclenché le 7 octobre 2023 se prolonge alors que des analystes examinent les implications de ces événements pour l’avenir du Moyen-Orient.
Une opportunité au milieu du danger
D’après un article du Washington Post, l’ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett, souligne que les évolutions actuelles auront des conséquences sur toute la région pour les décennies à venir. Il insiste sur le fait que la destruction des capacités militaires syriennes est essentielle pour assurer la sécurité d’Israël, en particulier pour les populations vivant à proximité des hauteurs du Golan.
Bennett décrit la chute d’Assad comme une « occasion cruciale » pour Israël, qui doit naviguer à travers cette période d’incertitude. Il évoque l’importance de neutraliser les menaces avant qu’elles ne se matérialisent, en mentionnant la nécessité d’une action stratégique pour maintenir la stabilité à long terme dans la région.
Les changements géopolitiques
Dans son analyse, Bennett souligne que le déclin du régime d’Assad et la détérioration de la position de Hezbollah au Liban ont contribué à déstabiliser ce qu’il appelle le « croissant chiite » qui s’étend de l’Iran à la Méditerranée. Selon lui, la Syrie a longtemps servi de voie d’approvisionnement pour des armements avancés destinés à Hezbollah, et avec l’effondrement du régime, la situation sécuritaire d’Israël pourrait s’en trouver modifiée de manière significative.
Mais Bennett met en garde : Israël ne peut pas attendre de voir si des groupes comme Hayat Tahrir al-Cham modéreront leurs positions. Une action préventive est jugée nécessaire pour prévenir l’émergence de nouvelles menaces.
Les conséquences pour les populations locales
Dans un autre contexte, l’écrivain palestinien Bakar Aouida fait état de l’absence de festivités dans les territoires palestiniens pour Noël, soulignant que les célébrations sont assombries par la violence. Il fait référence au survol de Gaza par des avions israéliens et aux bombardements qui ravagent la vie quotidienne des habitants.
Aouida souligne que la joie de célébrer des fêtes religieuses, qu’elles soient musulmanes ou chrétiennes, a diminué depuis le début de l’occupation israélienne en 1967. La situation économique dans des villes comme Bethléem a également été gravement affectée par le conflit en cours, avec une diminution du tourisme et de l’intérêt pour la région.
Une période d’incertitude économique
Élargissant le débat, certains analystes prévoient une période d’instabilité économique suite à l’élection de Donald Trump en 2024. Les craintes concernent une éventuelle réintroduction de politiques protectionnistes qui pourraient nuire au commerce international et engendrer des tensions économiques.
Les experts avertissent que les mesures envisagées, comme l’imposition de tarifs douaniers élevés, pourraient exacerber les défis économiques mondiaux, avec des répercussions sur les marchés financiers et les relations internationales.