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Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie continuent de s’intensifier, principalement en raison des récentes expulsions de fonctionnaires français. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a apporté son soutien à son collègue Bruno Retailleau, accusé d’être à l’origine de cette crise.
Contexte des tensions
Le dialogue diplomatique avec Alger a pris un tournant difficile après que l’Algérie a décidé d’expulser douze fonctionnaires français, en réaction à une procédure judiciaire en France concernant l’affaire d’Amir DZ. Ce dernier est un opposant au régime algérien, actuellement en détention. Le ministre Barrot a affirmé que Bruno Retailleau n’était pas impliqué dans cette affaire judiciaire, tout en soulignant l’indépendance de la justice en France.
Réactions de l’Algérie
Dans une déclaration, la diplomatie algérienne a qualifié la décision d’expulsion de « souveraine » et a mis en exergue la responsabilité de Bruno Retailleau dans l’escalade des tensions. Ce dernier avait précédemment fait des déclarations controversées sur un « enlèvement » impliquant un agent consulaire algérien, ce qui a été perçu comme un affront par Alger.
La position de Jean-Noël Barrot
Jean-Noël Barrot a défendu son collègue en rappelant que la situation actuelle est le résultat d’une procédure judiciaire en cours depuis plusieurs mois, sans lien direct avec le dialogue diplomatique initié en mars. Il a également décrit comme « regrettable » la décision de l’Algérie de rendre persona non grata ces fonctionnaires, qui possèdent 48 heures pour quitter le pays.
Mesures possibles de la France
Le ministre a souligné l’importance de maintenir le contact avec Alger, mais a prévenu que la France pourrait répondre avec fermeté si l’Algérie poursuivait son escalade. « Nous répondrons avec la plus grande fermeté », a-t-il déclaré, indiquant que la responsabilité de la dégradation des relations repose désormais sur l’Algérie.
Perspectives d’avenir
Les récents événements menacent de compromettre les efforts de rapprochement entre Paris et Alger, qui avaient été relancés à la suite de l’intervention d’Emmanuel Macron. Les révélations sur l’implication d’un employé consulaire algérien dans l’affaire Amir DZ pourraient également exacerber les tensions, rendant la situation encore plus délicate.