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La crise au Myanmar est au cœur des discussions lors du sommet des États membres de l’Asean, avec la Thaïlande appelant à une action collective pour trouver des solutions. Ce pays a proposé d’organiser un sommet spécial pour discuter de la situation alarmante dans cette nation en proie à la violence.
Invitation à un sommet spécial
La Thaïlande a officiellement invité les membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) à participer à un sommet spécial concernant la situation au Myanmar. Ces « consultations informelles » sont prévues pour décembre, dans le but de déceler un moyen de sortir du cycle de chaos et de violence qui sévit dans l’ancien Birma, comme l’a rapporté le diffuseur Channel News Asia.
Contexte de la crise
Depuis le coup d’État militaire de février 2021, qui a renversé la cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi, la junte militaire a exercé un pouvoir brutal sur la population. Les dirigeants des dix pays de l’Asean se réunissent actuellement à Vientiane, la capitale du Laos, où se déroulera leur sommet annuel. La crise au Myanmar et les tensions dans la mer de Chine méridionale figurent parmi les points les plus pressants à l’ordre du jour.
Appel au dialogue
La Première ministre thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra, a appelé à une « messagerie unifiée » des membres de l’Asean à tous les acteurs impliqués au Myanmar, les exhortant à abandonner les solutions militaires et à engager le dialogue. Le secrétaire général de l’Asean, Kao Kim Hourn, a confirmé que les participants s’étaient mis d’accord sur le principe de ce sommet spécial en Thaïlande.
Remise en question de la participation de la junte
La question de qui représentera le Myanmar lors de ces consultations reste floue. Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, n’a pas été invité au sommet de l’Asean, et le régime militaire a seulement envoyé un haut fonctionnaire. Les tentatives de médiation des pays voisins sont depuis longtemps à l’arrêt, et le plan en cinq points convenu par les États membres de l’Asean en 2021 n’a pas encore abouti à des avancées significatives.
Un plan en cinq points sans progrès
Ce plan préconise, entre autres, un cessez-le-feu immédiat et un dialogue entre toutes les parties au conflit. Jusqu’à présent, la junte n’a montré aucun intérêt à mettre en œuvre ces recommandations, laissant la population souffrir sous la violence militaire, alors que des groupes rebelles avancent dans différentes régions du pays.