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Toni Roldán, figure reconnue dans le débat public espagnol, a récemment partagé ses réflexions sur les politiques de logement en Espagne, les qualifiant de « pires échecs » du gouvernement actuel. Lors d’une interview à EsadeEcPol, il a mis en lumière le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements, ainsi que les conséquences des réglementations excessives sur le marché immobilier.
Un déséquilibre préoccupant
Roldán souligne qu’en Espagne, environ 300 000 nouveaux foyers se forment chaque année, alors que seulement 100 000 logements sont construits durant la même période. Cette situation entraîne un déficit d’environ 200 000 logements par an, ce qui pourrait culminer à un million de logements manquants dans les prochaines années.
Des réglementations désavantageuses
Selon Roldán, les politiques actuelles sont trop idéologisées et ne reposent pas sur des données économiques solides. Il déclare : « Si nous continuons avec une réglementation aussi excessive, dans cinq ans, nous aurons un déficit de logements alarmant. » Cette régulation, au lieu de stimuler la construction, décourage les promoteurs immobiliers.
Les conséquences du contrôle des prix
Roldán critique également le contrôle des prix des loyers, qu’il considère comme désastreux. Il explique que cette mesure, bien que bien intentionnée, a des résultats contraires à ceux escomptés, en rendant la construction moins rentable et en freinant les investissements. « Les entreprises ne construisent pas de logements parce que cela prend dix ans pour ce qui pourrait être réalisé en 18 mois », ajoute-t-il.
Une vision politique à redéfinir
Évoquant le rôle du PSOE, Roldán affirme que les politiques de logement mises en œuvre par le gouvernement ne reflètent pas une approche social-démocrate, mais plutôt une tendance plus extrême. Il insiste sur l’importance de construire des logements rapidement pour faire face à la demande croissante et réduire les prix.
Solutions pragmatiques pour le logement
Pour Roldán, la réponse à la crise du logement passe par une réduction significative des réglementations et par la libération des sols. Il soutient que les mythes entourant la disponibilité des sols doivent être démystifiés, arguant qu’il existe de nombreux terrains constructibles à proximité des grandes villes.
Il conclut en affirmant : « Pour vraiment aider la population vulnérable, nous devons permettre au marché de fonctionner et de construire davantage de logements à des prix accessibles. »
