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Le projet de train direct reliant Londres à la Suisse progresse de manière significative. Une étape clé a été franchie avec la signature d’une déclaration d’intention entre les autorités suisses et britanniques, jetant les bases de cette liaison ferroviaire ambitieuse prévue pour 2030.
Signature d’une déclaration d’intention à Londres
Le jeudi 16 février 2025, à Londres, Albert Rösti, ministre suisse des Transports, et Heidi Alexander, sa consœur britannique, ont officialisé un engagement commun en faveur du train direct Londres-Suisse. Ce document marque le début d’une collaboration étroite visant à planifier et concrétiser ce projet.
Selon Albert Rösti, cette liaison serait un message fort en faveur des transports publics internationaux et renforcerait les relations bilatérales entre la Suisse et le Royaume-Uni. Il a souligné que la déclaration d’intention « jette les bases nécessaires pour préparer ensemble les prochaines étapes ».
Un projet ambitieux dans un contexte de réorganisation ferroviaire
Cette annonce intervient alors que la Confédération suisse envisage de réduire certaines lignes de transport ferroviaire international, notamment les trains de nuit. Malgré ces coupes, la liaison Londres–Suisse est considérée comme une priorité stratégique sans bénéficier pour autant de subventions publiques pour son exploitation.
Franziska Ingold, responsable de la communication au Département fédéral des transports (DETEC), a confirmé à Keystone-ATS que le projet ne contredirait pas le plan d’économies du gouvernement suisse, car aucune aide étatique n’est prévue pour le fonctionnement de cette nouvelle ligne.
Vers une liaison ferroviaire rapide et durable
Les CFF envisagent de réduire le temps de trajet entre Londres et Genève à moins de six heures, ce qui représenterait une avancée majeure pour les déplacements européens. Cette liaison directe s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les transports durables et à offrir une alternative compétitive à l’avion.
Le renforcement des connexions ferroviaires entre la Suisse et le Royaume-Uni pourrait aussi favoriser les échanges économiques et touristiques, tout en contribuant à la réduction des émissions de CO₂ liées au transport.