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Troisième Élection au Portugal : Immigration et Coût de la Vie en Jeu
Le Portugal est en pleine élection générale, la troisième en autant d’années, avec l’immigration et la crise du coût de la vie comme principaux sujets de débat tout au long de la campagne.
Contextualisation de l’Élection
Ces élections anticipées, tenues dimanche, ont été provoquées après que le Premier ministre Luis Montenegro, chef de l’Alliance démocratique de centre-droit, a perdu un vote de confiance au Parlement en mars. Ce revers est survenu seulement un an après le début du mandat de son gouvernement minoritaire.
Montenegro a convoqué ce scrutin en réponse à des accusations de conflits d’intérêts concernant les activités de la société de conseil familiale. Il a nié toute faute.
Résultats et Pronostics Électoraux
Malgré la controverse, les sondages indiquaient que l’Alliance démocratique devrait recueillir le plus grand nombre de voix, devançant son principal rival, le Parti socialiste de centre-gauche, et pourrait même gagner des sièges supplémentaires.
Cependant, le parti de Montenegro serait encore une fois en deçà des 116 sièges nécessaires pour obtenir la majorité au Parlement.
Les enquêtes plaçaient également le parti d’extrême droite Chega en troisième position. Ce parti s’oppose à l’immigration, à l’avortement et aux droits LGBTQ, et pourrait jouer un rôle de faiseur de roi. Pourtant, Montenegro a exclu toute collaboration avec Chega, qui avait remporté 50 sièges lors des élections de l’année précédente.
Enjeux Majeurs de la Campagne
Les thèmes principaux abordés durant la campagne ont été l’économie, l’immigration et la crise du logement au Portugal. Montenegro a directement sollicité les électeurs afin d’obtenir un mandat fort pour mettre fin à l’instabilité politique.
« Nous devons faire notre part au niveau national, et être partie prenante des solutions à l’échelle européenne et mondiale. Pour cela, nous avons besoin d’un gouvernement fort », a-t-il déclaré lors d’un rassemblement à Lisbonne vendredi.
Après le Vote
Peu après le scrutin de dimanche, Luis Montenegro a exprimé sa confiance dans la capacité du pays à atteindre une gouvernance stable.
« Il y a une recherche d’une solution stable, mais cela dépendra désormais des choix des citoyens », a-t-il affirmé aux journalistes.