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Le samedi 28 juillet, Donald Trump a fait une apparition remarquée à Coachella, révélant ainsi un visage conservateur inattendu de la Californie, souvent perçue comme le bastion du progressisme américain. Ce rassemblement a attiré plusieurs milliers de ses supporters, témoignant d’un soutien significatif dans un état qui a pourtant voté majoritairement pour lui lors des élections de 2020.
Une foule en liesse
C’est à 17h30 que Trump a foulé la scène sous les acclamations de ses partisans. Bien que le comté de Riverside ait limité le nombre de participants à 15 000, Trump a évoqué une audience de 100 000 personnes durant son discours. Les participants ont dû faire preuve de patience pour accéder au site, empruntant des navettes depuis trois grands parkings. Après plusieurs heures d’attente et de contrôles de sécurité, ils ont pu accéder à un champ d’une superficie équivalente à plusieurs terrains de football.
Une analyse des enjeux sociaux
La Californie, état d’origine de la vice-présidente Kamala Harris, a connu un paradoxe lors des élections de 2020, où plus de voix ont été attribuées à Trump que dans le conservateur Texas. Pour Trump, la Californie est synonyme de problèmes tels que la criminalité, l’immigration non contrôlée, l’inflation élevée et les loyers astronomiques. Il dépeint cet état comme un avertissement sur la direction que pourrait prendre le pays.
Les accusations de Trump
Lors de son discours, Trump, accompagné de figures telles que l’acteur Dennis Quaid et l’ancien ambassadeur américain en Allemagne, Richard Grenell, a accusé les démocrates, en particulier le gouverneur californien Gavin Newsom et Kamala Harris, d’être responsables du déclin de l’état. Ces affirmations sont toutefois contestées par des données statistiques, qui montrent que d’autres états comme Hawaï affichent des taux d’inflation plus élevés et que New Mexico a des taux de criminalité plus importants.
Un discours enflammé
Trump a déclaré que Kamala Harris transformait la Californie en un « pays du tiers monde », suscitant des réactions virulentes parmi ses partisans. Fréquemment interrompu par des applaudissements et des cris, l’ancien président a promis de bannir l’idéologie transgenre des écoles après son éventuelle réélection. Sa déclaration finale a été suivie de l’hymne traditionnel « YMCA » des Village People, marquant la fin d’une rencontre passionnée.
Un retour chaotique
À la fin de l’événement, le retour s’est révélé chaotique. Les bus devant ramener les partisans aux parkings ont tardé à arriver, ajoutant à la frustration ambiante. Une spectatrice a fait remarquer, avec ironie, que ce désordre était typiquement californien, en soulignant les raisons pour lesquelles ils étaient venus assister à ce rassemblement.