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Le président américain Donald Trump a affirmé lundi que «beaucoup» de ses concitoyens «désirent un dictateur», tout en niant tout penchant autoritaire. Lors d’une conférence de presse au Bureau ovale, il a défendu ses décisions en matière de sécurité et rejeté les accusations d’autoritarisme formulées par ses adversaires.
Déclarations lors de la conférence de presse
Interrogé sur les critiques l’accusant d’avoir des tendances autoritaires, Trump a répondu que «beaucoup disent : peut‑être que nous voulons un dictateur». Il a ajouté qu’il n’aimait pas les dictateurs et qu’il n’était pas dictatorial.
Il s’est présenté comme «un homme doté d’un grand sens commun et d’intelligence», insistant sur le fait que ses décisions visaient à la sécurité nationale plutôt qu’à la concentration du pouvoir.
- «Je ne suis pas dctatorial», a‑t‑il affirmé en niant vouloir instaurer un régime autoritaire.
- Il a souligné que l’envoi de forces dans les rues relevait de la nécessité d’appliquer la loi et d’assurer l’ordre.
Mesure sur la profanation du drapeau
Lors de la même conférence, Trump a signé un ordre exécutif prévoyant des peines pour quiconque brûlerait le drapeau américain. Il a déclaré : «Si vous brûlez un drapeau, vous aurez une peine d’un an de prison, sans possibilité de libération anticipée.»
Cette annonce intervient malgré un arrêt de la Cour suprême de 1989 qui considère la profanation du drapeau comme protégée par la liberté d’expression garantie par la Constitution.
Projet de renommer le ministère de la Défense
Trump a également déclaré son intention de rebaptiser le Département de la Défense en «Ministère de la Guerre», nom qu’il portait entre 1789 et 1949.
Il a justifié ce changement en estimant que «défense» sonne trop défensif et que les États‑Unis doivent aussi être «offensifs». Il a ajouté qu’il ne pensait pas avoir besoin d’un vote du Congrès pour procéder à cette modification.
Attaques contre des opposants politiques
Le président a enchaîné les attaques contre plusieurs responsables et figures politiques, notamment des élus souvent évoqués comme possibles candidats démocrates en 2028.
- Il a qualifié le gouverneur démocrate de l’Illinois, J. B. Pritzker, de «sale» et a insinué qu’il devrait «faire plus de sport», en visant son poids.
- Trump a critiqué le gouverneur de Californie Gavin Newsom (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2025/6/10/%D8%BA%D8%A7%D9%81%D9%86-%D9%86%D9%8A%D9%88%D8%B3%D9%88%D9%85-%D8%AD%D8%A7%D9%83%D9%85-%D9%88%D9%84%D8%A7%D9%8A%D8%A9-%D9%83%D8%A7%D9%84%D9%8A%D9%81%D9%88%D8%B1%D9%86%D9%8A%D8%A7) et le gouverneur du Maryland Wes Moore, rappelant que ces derniers s’étaient moqués de lui récemment sur les réseaux sociaux.
- Il a aussi visé son prédécesseur, le démocrate Joe Biden (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/11/8/%D8%AC%D9%88%D8%B2%D9%8A%D9%81-%D8%A8%D8%A7%D9%8A%D8%AF%D9%86), le qualifiant d’«imbécile».
Selon Trump, «tous les candidats potentiels» du Parti démocrate ne remplissent pas correctement leurs fonctions, déclarant ainsi remettre en cause leur efficacité politique.
Contexte et portée
Les déclarations de Trump s’inscrivent dans un climat politique tendu, où les questions de sécurité, d’ordre public et de liberté d’expression suscitent des débats vifs. Ses propositions — de la répression de la profanation du drapeau au renaming du département militaire — pourraient soulever des contestations juridiques et politiques.
Pour en savoir plus sur certaines personnalités citées lors de la conférence, voir les fiches biographiques disponibles sur la plateforme d’information :
- Donald Trump : https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2015/8/26/%D8%AF%D9%88%D9%86%D8%A7%D9%84%D8%AF-%D8%AA%D8%B1%D9%85%D8%A8
- Washington D.C. (référence contextuelle) : https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/12/28/%D9%88%D8%A7%D8%B4%D9%86%D8%B7%D9%86-%D8%AF%D9%8A-%D8%B3%D9%8A