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Trump affirme que des Américains aimeraient un dictateur

by charles
États-Unis

Donald Trump a tenu lundi une conférence de presse improvisée dans le Bureau ovale, abordant des sujets de sécurité et des récriminations contre ses opposants. Dans ce récapitulatif de ses positions, il affirme que beaucoup d’Américains « aimeraient avoir un dictateur » et précise qu’il n’est pas lui-même un dictateur. L’ancien président, âgé de 79 ans, a également évoqué l’envoi de la Garde nationale dans les rues de Washington et a préconisé des mesures plus offensives. Il a par ailleurs signé un décret punissant le brûlage d’un drapeau américain d’un an de prison, en décalage avec une jurisprudence antérieure sur la liberté d’expression.

Donald Trump lors d'une allocution à Washington
Trump lors d’une allocution à Washington.

À Washington, Trump promet des mesures et propose de rebaptiser le ministère de la Défense

Lors de la conférence, Trump a déclaré qu’il entendait rebaptiser le ministère de la Défense pour lui donner le nom de « ministère de la Guerre », et il a laissé entendre qu’il n’aurait pas besoin d’un vote du Congrès pour procéder au changement. « Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs », a-t-il ajouté lors de ses échanges avec les journalistes.

Il a aussi évoqué l’usage plus offensif de l’appareil étatique et a insisté sur le fait que la sécurité intérieure demeure une priorité, sans toutefois détailler les mécanismes juridiques ni les délais envisagés. Le cadre de ces déclarations s’inscrit alors qu’il cherchait à démontrer sa fermeté sur les questions de sécurité et de dissidents, selon les sources.

Réactions et contexte politique

Les réactions politiques se sont rapidement multipliées. « Donald Trump veut utiliser l’armée pour occuper une ville américaine, punir ses dissidents et marquer des points politiquement. Si cela arrivait dans n’importe quel autre pays, nous n’aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir », a notamment martelé M. Pritzker, traitant l’intéressé « d’aspirant dictateur ».

Des critiques estiment que ces déclarations alimentent une discorde politique et posent la question de la frontière entre sécurité nationale et droits civils. La Cour suprême avait, en 1989, jugé que brûler un drapeau relevait de la liberté d’expression, ce qui peut limiter la portée du décret sur le drapeau.

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