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Le président américain Donald Trump a récemment exprimé sa profonde déception vis-à-vis de son homologue russe, réduisant le délai accordé à Vladimir Poutine pour mettre fin aux hostilités en Ukraine. Lors d’une déclaration faite le 28 juillet, Trump a annoncé qu’il ne laissait plus que « dix à douze jours » au Kremlin pour cesser ses attaques, contrairement aux 50 jours initialement établis le 14 juillet.
Une pression accrue sur le Kremlin
Depuis son complexe de golf à Turnberry, en Écosse, Trump a réitéré son appel à Poutine pour qu’il mette un terme aux opérations militaires en Ukraine, avertissant que des sanctions américaines sévères seraient appliquées en cas de non-respect de cet ultimatum.
Réactions ukrainiennes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette démarche sur X, affirmant qu’il s’agissait d’une « position claire et d’une détermination affirmée de la part de Trump ». Il a souligné que ce moment était crucial alors que des changements significatifs pourraient survenir en faveur d’une paix durable.
Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne, a également exprimé sa gratitude envers Trump pour avoir « adressé un message clair de paix par la force ».
Relations tendues entre Trump et Poutine
Ce changement de ton marque une détérioration des relations entre Trump et Poutine. En mai, Trump avait déjà qualifié Poutine de « complètement fou » après de nouveaux bombardements en Ukraine. De plus, début juillet, il avait critiqué le président russe, le qualifiant de « dire beaucoup de conneries ».
Concernant l’Ukraine, Trump avait initialement annoncé un arrêt des livraisons d’armes américaines, avant de faire marche arrière et de promettre, le 7 juillet, un envoi supplémentaire d’armements, principalement de nature défensive.
Optimisme sur la situation au Moyen-Orient
Dans une autre déclaration, Trump a exprimé son optimisme quant à la possibilité d’un cessez-le-feu à Gaza, alors que la pression internationale sur Israël s’intensifie en raison d’un désastre humanitaire persistant dans la région. Il a également noté des signes de « réelle famine » parmi la population de Gaza, qui compte deux millions d’habitants.
