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En 2023, l’idée d’une acquisition de la Groenlandie par les États-Unis refait surface, portée par Donald Trump. Sur le réseau social Truth, le président élu des États-Unis a déclaré que, pour des raisons de sécurité nationale et de liberté mondiale, la **propriété et le contrôle de la Groenlandie** sont d’une nécessité absolue. Cette revendication n’est pas nouvelle; Trump avait déjà exprimé en 2019 son intérêt pour cet immense territoire de plus de deux millions de kilomètres carrés, qui fait partie du royaume danois.
Nommer un ambassadeur stratégique
Trump a également abordé ce sujet en annonçant la nomination de **Ken Howery** en tant que nouvel ambassadeur américain au Danemark. « Je suis ravi d’annoncer Ken Howery comme ambassadeur des États-Unis dans le Royaume de Danemark », a-t-il écrit. Howery, entrepreneur et ancien ambassadeur en Suède, a été reconnu pour ses efforts en matière de défense, de sécurité et de coopération économique entre les deux pays.
Provocation ou intention réelle ?
La question se pose : Trump a-t-il de réelles intentions ou s’agit-il simplement d’une provocation ? En 2019, une réponse catégorique avait été donnée depuis Copenhague : « L’île n’est pas à vendre ». Cette déclaration avait conduit Trump à annuler sa visite officielle. Historiquement, les États-Unis ont acquis d’autres territoires, y compris des tentatives concernant la Groenlandie, qui, malgré sa vaste superficie, ne compte que 56 000 habitants. Pour les États-Unis, la Groenlandie représente un intérêt stratégique en raison de ses ressources naturelles, telles que l’or, l’uranium, et éventuellement du pétrole. Toutefois, une cession par le Danemark semble peu probable.
Les ambitions de Trump au Panama
En parallèle, Trump aurait également des ambitions concernant le canal de Panama. Estimant que les frais de passage sont trop élevés, il « menace » de reprendre le contrôle de cette infrastructure, à moins que les tarifs ne soient renégociés à la baisse. Il est important de rappeler que le canal est sous le contrôle du Panama depuis 54 ans, suite à un accord signé en 1970. Cette pression pourrait viser à obtenir de meilleures conditions commerciales, tout en avertissant le Panama de ne pas succomber à l’influence chinoise.