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Les entreprises britanniques espèrent encore négocier les droits de douane imposés par les États-Unis, alors que ces derniers entrent en vigueur partiellement. Les tensions commerciales se poursuivent, mais une lueur d’espoir demeure dans la relation entre le Royaume-Uni et les États-Unis.
Droits de douane en vigueur
Les droits de douane décidés par Donald Trump, qui incluent un tarif de 10% sur les exportations britanniques, sont en partie appliqués depuis le 5 avril. Bien que ces droits soient moins élevés que ceux imposés à d’autres pays européens, ils représentent tout de même un défi pour les entreprises britanniques. Pour certains, cela peut être perçu comme un bénéfice du Brexit, tandis que d’autres y voient un mal nécessaire.
Impact sur les distilleries britanniques
La distillerie Doghouse, située à Londres, exporte une fraction de ses whiskys, gins et vodkas vers les États-Unis. Son fondateur, Braden Saunders, a exprimé ses craintes concernant les droits de douane élevés après le retour de Trump. Il s’est dit soulagé que ceux-ci ne soient « que » de 10% : « Quel soulagement ! Quand on voit les 20% imposés à l’Europe… Mais 10%, ça a beau sembler peu, c’est beaucoup pour les petits producteurs. Cela aura un impact sérieux sur nos opérations là-bas. »
Négociations en cours
Braden Saunders reste optimiste concernant les négociations à venir. « Je suis persuadé qu’on va réussir à négocier pour diminuer ces 10%. Trump veut rester ami avec le Royaume-Uni. Entre le Brexit et la relation historique entre les deux pays… S’il doit conclure un accord avec quelqu’un, le Royaume-Uni paraît évident. »
Bien que Donald Trump n’ait pas encore mis en avant cette relation particulière, le gouvernement britannique souhaite en tirer parti. Jonathan Reynolds, ministre du Commerce, a déclaré que des discussions intensives sont en cours pour établir un accord commercial. Il a affirmé que : « Depuis la prise de pouvoir de la nouvelle administration américaine, mes collègues et moi-même avons entrepris d’intenses discussions en vue d’un accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis. »
Conséquences potentielles
En cas d’échec des négociations, les entreprises comme Doghouse Distillery devront s’adapter en concentrant leurs efforts sur d’autres marchés. Braden Saunders a mentionné : « On a l’Europe juste à côté, avec qui on conserve de bonnes relations malgré le Brexit. Et il y a plein d’autres marchés intéressants pour nous. »
Le secteur pharmaceutique et l’industrie automobile britannique, qui subissent respectivement des droits de douane et des tarifs de 25%, devraient également être affectés par ces nouvelles mesures.