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Donald Trump, président des États-Unis, a récemment signé des ordres exécutifs imposant des aranceles significatifs sur les importations en provenance de certains pays. Ces mesures, qui entreront en vigueur ce mardi, suscitent des inquiétudes quant aux conséquences économiques et politiques.
Des aranceles de 25 % pour le Canada et le Mexique, 10 % pour la Chine
À partir du mardi 4 février, des aranceles de 25 % seront appliqués aux biens en provenance du Canada et du Mexique, à l’exception du pétrole canadien qui sera soumis à un arancel de 10 %. De plus, un arancel de 10 % sera imposé sur les importations en provenance de Chine.
Une décision prise depuis Mar-a-Lago
Trump a signé ces trois ordres exécutifs depuis sa résidence à Mar-a-Lago, en Floride. Ces décisions concrétisent une promesse qu’il a régulièrement répétée, bien que celles-ci puissent potentiellement déclencher une guerre commerciale avec ses voisins nord-américains et avec la Chine.
Les motivations derrière les aranceles
Le président américain a justifié ces mesures par le fait que le Canada et le Mexique ne contrôlent pas suffisamment leurs frontières en matière de flux migratoires et de trafic de drogues, notamment le fentanyl. Il a accusé ces pays de profiter d’un surplus commercial avec les États-Unis, ce qui remet en question le traité de libre-échange nord-américain en vigueur depuis 30 ans.
Réactions des dirigeants mexicains et canadiens
Claudia Sheinbaum, la présidente mexicaine, a exprimé sa confiance quant à la solidité de l’économie mexicaine, malgré le fait que les exportations vers les États-Unis représentent près de 30 % de son PIB. Elle a également mentionné qu’elle disposait de plusieurs plans d’action pour faire face à cette situation.
Du côté canadien, le Premier ministre Justin Trudeau devrait annoncer la réponse de son pays face à ces aranceles. Trudeau a averti que le Canada préparait une réponse « immédiate, déterminée, et raisonnable » à cette décision américaine.
