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Le procureur spécial Jack Smith a décidé d’abandonner les charges fédérales contre Donald Trump, marquant une étape significative dans l’affaire relative à l’inversion des résultats de l’élection de 2020.
Les charges fédérales abandonnées
Donald Trump faisait face à quatre accusations liées à ses efforts pour renverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020, qui ont conduit à l’attaque du Capitole le 6 janvier. Smith a demandé au juge fédéral Tanya S. Chutkan de classer l’affaire sans préjugé, invoquant une politique qui interdit de poursuivre un président en exercice.
Les développements précédents
Le 1er août de l’année dernière, un grand jury avait inculpé Trump, mais l’affaire a stagné pendant des mois pendant que la Cour suprême examinait les arguments d’immunité présentés par les avocats de Trump. Le tribunal a finalement statué, avec une décision de 6 contre 3 de la majorité conservatrice, que Trump jouissait d’une large immunité contre les poursuites pour des actes officiels en tant que président.
Contexte et réactions
Cette décision est intervenue peu après qu’un juge de New York a également décidé de rejeter l’affaire liée aux paiements secrets à Trump. La politique actuelle du ministère de la Justice interdit les poursuites contre un président en exercice, ce qui a conduit à l’abandon de cette enquête qui a coûté aux contribuables environ 46 millions d’euros et n’a jamais abouti à un procès.
Les implications futures
Malgré l’abandon des charges contre Trump, le ministère de la Justice poursuit deux anciens assistants de Trump, Walt Nauta et Carlos De Oliveira, qui sont accusés de conspirer pour aider Trump à entraver le FBI et à conserver des documents classifiés. Les deux ont plaidé non coupable.
Position du ministère de la Justice
Dans le dossier soumis au juge Chutkan, Smith a souligné que la Constitution des États-Unis interdit l’inculpation fédérale et la poursuite criminelle d’un président en exercice, ajoutant que cette situation était sans précédent. Après consultation avec le Bureau du conseiller juridique du ministère de la Justice, il a été convenu que les opinions antérieures et les interdictions constitutionnelles s’appliquent, nécessitant l’abandon de la poursuite avant l’inauguration du président élu.