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Le président des États-Unis, Donald Trump, a exprimé ce lundi son souhait de voir les Palestiniens « vivre dans une zone où ils ne subiraient pas d’interruptions ». Cela fait suite à sa proposition faite aux autorités de Jordanie et d’Égypte de recevoir un million et demi de personnes de la bande de Gaza pendant que les États-Unis « nettoieraient complètement la région ».
Un appel à la paix en Gaza
Trump a déclaré : « J’aimerais qu’ils vivent dans une zone où ils ne rencontrent pas autant d’interruptions, de révolutions et de violence. » Ces déclarations, relayées par la chaîne américaine CNN, soulignent la volonté du président de trouver une solution durable au conflit en cours.
En évoquant la bande de Gaza, Trump a décrit la situation actuelle comme un « enfer » persistant depuis de nombreuses années. Il a ajouté : « Plusieurs civilisations ont commencé ici, il y a des milliers d’années. La violence a toujours été présente. » Selon lui, il serait possible de créer des zones plus sûres et agréables pour les habitants.
Réactions des autorités jordaniennes et égyptiennes
Le président américain a fait part de ses réflexions à son homologue jordanien, le roi Abdallah II, mais cette initiative a été rejetée par le gouvernement jordanien. Trump a également abordé le sujet avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, bien qu’il ait évité de donner trop de détails sur cette discussion.
Trump a exprimé sa confiance envers al-Sissi en disant : « Je suis sûr qu’il peut nous aider, c’est un ami. » Il a reconnu que la région dans laquelle se trouve l’Égypte est difficile, mais a affirmé que le président égyptien pourrait réussir dans cette tâche.
Réactions en Égypte
Le vice-président de la Chambre des représentants égyptienne, Mohamed Abou el Eneri, a exprimé son mécontentement face aux propos de Trump, en affirmant qu’ils pourraient enflammer la région ou, à tout le moins, déranger les sentiments des habitants.
Prochaines discussions avec Israël
Trump a également annoncé qu’il s’entretiendra « dans un avenir proche » avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qu’il rencontrera à Washington très bientôt.
