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Trump confirme la reconnaissance de la nouvelle gouvernance syrienne sans consultation d’Israël
Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il n’avait pas consulté Israël avant de prendre la décision de reconnaître la nouvelle gouvernance syrienne. Il a souligné que la levée des sanctions contre Damas visait à offrir une chance à la nouvelle administration syrienne.
Lors d’une conférence avec des journalistes à bord de l’avion présidentiel, vendredi, alors qu’il revenait aux États-Unis après une tournée dans le Golfe incluant l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, Trump a affirmé : « Je n’ai pas demandé aux Israéliens de reconnaître le nouveau gouvernement syrien et je pense que c’est la bonne chose à faire. J’ai reçu beaucoup d’éloges à ce sujet. Nous voulons la réussite pour la Syrie. La Syrie n’aura aucune chance si les sanctions restent en place. »
Déclaration de Trump et rencontres diplomatiques récentes
Lors de sa visite en Arabie Saoudite mardi dernier, Trump a annoncé son intention de lever les sanctions imposées à la Syrie. Le lendemain, il a rencontré le président syrien Ahmed al-Sharaa. À cette occasion, il a réitéré que l’objectif de cette levée des sanctions est de « donner au peuple syrien une opportunité de croissance et de développement ».
Opposition israélienne et gestion américaine
Selon le site américain Axios, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait demandé à Trump de ne pas lever les sanctions contre la Syrie. Des responsables israéliens ont rapporté que Netanyahu avait profité de sa rencontre avec Trump à la Maison Blanche le mois précédent pour exprimer ses inquiétudes concernant le rôle de la Turquie en Syrie et pour plaider contre la levée des sanctions.
Cependant, Trump est resté indifférent à la position israélienne. Axios a également indiqué qu’aucune information préalable n’avait été donnée à Israël concernant la décision de Trump d’organiser une rencontre avec le président syrien ni sur la levée des sanctions.
Premières exemptions et implications diplomatiques
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que Washington allait délivrer des exemptions initiales aux sanctions imposées à la Syrie. Il a déclaré aux journalistes à Antalya, en Turquie, que les États-Unis souhaitent faire tout leur possible pour aider à instaurer la paix et la stabilité en Syrie, après une guerre qui a duré treize ans.
Le département du Trésor américain travaille en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et le Conseil de sécurité nationale pour appliquer les directives du président Trump relatives à la levée des sanctions contre la Syrie.
Contexte des sanctions américaines contre la Syrie
Les sanctions imposées par les États-Unis ont été mises en place en réponse à la répression brutale exercée par le régime de Bachar al-Assad contre les manifestants dès 2011. Ces mesures visaient également à condamner les violences perpétrées par le régime syrien contre les civils tout au long des années du conflit.