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Dans un contexte politique américain en constante évolution, le retour de Donald Trump à la présidence en 2025 marque un tournant significatif. Ses actions rapides soulignent la confiance d’une administration qui semble désormais maîtriser les rouages du gouvernement de manière plus efficace qu’au cours de son premier mandat.
Des changements radicaux dans la politique intérieure
Lors de son premier mandat, Trump avait tenté de réduire considérablement l’aide étrangère, mais avait été freiné par le Congrès. Cette fois-ci, il rencontre peu de résistance parmi ses collègues républicains face à sa décision de geler ces financements. De plus, alors que durant sa première présidence, des avocats de la Maison Blanche l’avaient dissuadé de renvoyer un enquêteur, Trump n’hésite désormais pas à écarter rapidement de nombreux responsables fédéraux chargés de surveiller son administration.
Des alliés fidèles à la tête des institutions
Dans les derniers jours de son premier mandat, Trump avait tenté de nommer un fidèle au poste de directeur du FBI, jusqu’à ce que le procureur général Bill Barr s’y oppose. Aujourd’hui, ce même fidèle, Kash Patel, est dans les starting-blocks pour diriger le bureau. Tout au long de son second mandat, Trump illustre à chaque étape son détachement vis-à-vis des contraintes antérieures, redéfinissant de manière spectaculaire tant la politique intérieure qu’étrangère.
Un changement de cap géopolitique sans précédent
Le paysage politique américain est désormais dominé par des républicains qui plaident principalement pour l’Amérique d’abord, remplaçant les anciens conseillers des administrations Bush et Reagan qui l’avaient poussé vers des politiques conservatrices plus traditionnelles. Ces changements sont soutenus par des figures puissantes comme Elon Musk, que Trump a libéré des entraves bureaucratiques pour transformer la gouvernance.
« Nous n’avons jamais vu quelque chose d’aussi vaste que ce que fait la nouvelle administration de Donald Trump », déclare Jeffrey A. Engel, directeur du Centre d’histoire présidentielle à l’Université Méthodiste du Sud. « Il ne s’agit pas seulement d’un renversement des politiques des administrations précédentes — ce qui est habituel — mais d’une inversion des fondements de la politique étrangère américaine depuis 1945. »