Dans la nuit de mercredi à jeudi, la capitale ukrainienne Kiev a été la cible d’une attaque combinée de missiles russes et de drones, entraînant une alerte anti-aérienne et des dégâts dans plusieurs quartiers.
Une attaque nocturne sur Kiev
Les autorités militaires de Kiev ont déclenché une alerte anti-aérienne suite à une attaque visant la ville. Selon leurs déclarations sur Telegram, « Kiev est attaquée par des missiles ennemis ». Cette offensive a été accompagnée du survol de drones, et plusieurs explosions ont retenti dans la capitale, confirmées par des journalistes présents sur place.
Vitali Klitschko, le maire de Kiev, a indiqué qu’un enfant de trois ans avait été hospitalisé à la suite des événements. La défense aérienne ukrainienne a pu intercepter certains des engins lancés, mais des dégâts matériels ont été constatés dans au moins deux quartiers.
Une journaliste a également observé une dizaine d’habitants se réfugier dans un abri souterrain d’un immeuble dès le déclenchement de l’alerte, soulignant la tension persistante dans la ville.
Contexte et répercussions
Cette attaque est la première de ce type sur Kiev depuis début avril. Elle intervient peu de temps après des déclarations optimistes de Donald Trump concernant la possibilité d’un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine.
Le président américain a affirmé penser avoir obtenu un « accord avec la Russie » dans le but de mettre fin au conflit. Il a toutefois précisé qu’il restait à convaincre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce qui, selon lui, représente un défi plus important.
« Je pense avoir un accord avec la Russie. Nous devons parvenir à un accord avec Zelensky (…) mais cela a été jusqu’à présent plus difficile », a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.