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Un juge américain a ordonné ce mardi le blocage de l’ordre du président Donald Trump visant à suspendre les subventions et prêts fédéraux. Cette décision constitue un nouveau revers pour l’administration Trump, déjà touchée par un précédent jugement qui avait interrompu sa mesure visant à mettre fin à la citoyenneté par naissance.
Décision de justice et contexte
La décision du juge Loren AliKhan, du district de Columbia, intervient suite à une plainte de l’ONG Democracy Forward, qui affirme que l’ordre viole la Première Amendement. Selon le journal ‘The New York Times’, cette action judiciaire met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et les protections constitutionnelles.
Réactions des ONG et du public
Democracy Forward a déclaré que « c’est un soupir de soulagement pour des millions de personnes qui ont été laissées en suspens pendant les dernières vingt-quatre heures en raison de cette tentative cruelle de l’administration Trump de fermer des programmes d’assistance vitaux ».
Impacts de la suspension des subventions
La suspension a suscité un tollé aux États-Unis concernant les types de dépenses qui seraient affectées. La Maison Blanche a assuré que cette pause ne toucherait pas la Sécurité Sociale, Medicare, ou l’assistance à des individus spécifiques. Cependant, les tribunaux ont décidé de maintenir la mesure bloquée au moins jusqu’au 3 février.
Actions légales des États
En outre, plus d’une douzaine de procureurs généraux démocrates ont annoncé leur intention de prendre des mesures juridiques contre cette initiative, qui devait entrer en vigueur à 17h00 (heure locale), selon NBC News. La procureure générale de New York, Letitia James, a déclaré que « la nouvelle politique de cette administration non seulement met en danger les gens, mais est également manifestement inconstitutionnelle. Le président ne peut pas décider quelles lois appliquer et pour qui ».