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Le maire de Sorel, une petite commune de la Somme, a été victime d’une agression par un groupe de chasseurs lors d’un incident survenu le samedi 19 octobre. Cet événement soulève des questions sur le respect des distances de sécurité en matière de chasse.
Les faits de l’agression
Jacques Decaux, le maire septuagénaire de Sorel, a constaté qu’un groupe de chasseurs se trouvait à proximité des habitations, à environ *« presque à 50 mètres »* des maisons, alors que la réglementation exige une distance de 150 mètres. Choqué par cette situation, il s’est approché du groupe pour leur demander de s’éloigner.
Une rencontre tendue
Lors de son intervention, le maire a d’abord été confronté à une femme, décrite comme « rabatteuse », qui l’a accusé d’être un « anti-chasse ». Selon ses dires, il n’a pas pu engager de discussion constructive. Ensuite, un autre chasseur a surgi, le bousculant violemment. *« Je ne l’ai même pas vu arriver, tellement ça a été rapide. Il m’a poussé, puis je me suis retrouvé sur le dos »,* a relaté Jacques Decaux.
Conséquences et réaction du maire
Suite à cette altercation, le maire a été légèrement blessé à l’épaule et a été pris en charge par les pompiers avant d’être conduit à l’hôpital de Péronne. Le lendemain, il a décidé de porter plainte à la gendarmerie. *« Ils chassent, c’est bien, c’est leur plaisir. Mais il y a des distances à respecter »,* a-t-il insisté, tout en se demandant pourquoi les chasseurs choisissaient de se rapprocher des maisons alors qu’ils avaient d’autres terrains à disposition.
La réponse de la gendarmerie
La gendarmerie de Péronne a confirmé que l’enquête judiciaire concernant cet incident était close, sans toutefois fournir de détails sur d’éventuelles suites. Ce cas met en lumière la tension qui peut exister entre les activités de chasse et la sécurité des résidents locaux.