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Un jeune Palestinien a perdu la vie ce lundi à Gaza, victime de la chute d’un colis d’aide humanitaire lors d’un largage aérien dans la région centrale du secteur, a confirmé une source médicale de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa.
Les médias locaux rapportent que la victime, Adi Nahid Al-Qurra’an, infirmier au service de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, a été mortellement blessée par la chute directe d’un colis d’aide sur sa tête dans la zone d’Al-Zawaida au centre de Gaza.
Contexte du largage et réactions
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a qualifié cette méthode de largage aérien d’aide de dangereuse et inefficace, soulignant que la majorité des colis tombent dans des zones interdites d’accès.
- La situation humanitaire dans le secteur reste critique.
- Les largages aériens suscitent des critiques quant à leur sécurité et leur efficacité.
Précisions des agences et réactions internationales
Selon l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), ces largages sont coûteux, risqués et peu efficaces.
L’UNRWA explique que si les passages terrestres vers Gaza étaient ouverts, il serait possible d’acheminer entre 500 et 600 camions par jour chargés de nourriture, médicaments et produits d’hygiène vers les populations dans le besoin.
Position du Hamas
Le mouvement de résistance islamique Hamas a dénoncé le recours de l’armée israélienne aux largages aériens comme une « façade trompeuse » visant à « blanchir son image » à l’échelle internationale.
Cette critique survient alors que plus de deux millions de Palestiniens vivent dans un blocus strict, marqué par ce que le Hamas qualifie de génocide et d’intensification de la famine.
Conséquences précédentes des largages aériens
Depuis près de deux ans de conflit, plusieurs incidents similaires ont déjà causé la mort de Palestiniens à Gaza, victimes de colis humanitaires tombés sur eux.
Parallèlement, les autorités israéliennes continuent d’interdire l’entrée et la distribution sécurisée de l’aide, accentuant ainsi la souffrance quotidienne des civils.