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Dans la prison de Maidstone, Chibuike Ekeiwu, un gardien de prison au tempérament calme, gère les tensions d’un environnement complexe. N’étant pas particulièrement grand ni musclé, il est reconnu pour sa capacité à apaiser les conflits, ce qui peut parfois frustrer les détenus. Chaque matin, il quitte son domicile victorien partagé à l’aube, se rendant à son poste sous la lumière jaunie des lampadaires.
Arrivée à la prison
À son arrivée à HMP Maidstone, Ekeiwu est accueilli par des sourires et des plaisanteries à propos du photographe qui l’accompagne. Il range ses effets personnels et échange son téléphone contre les outils de son métier, avant de pénétrer dans l’aile Kent House, encore silencieuse avant le déverrouillage matinal.
La routine matinale
Au fur et à mesure que le déverrouillage se déroule, le bruit augmente et les prisonniers sortent de leurs cellules. Certains sont bien soignés et souriants, tandis que d’autres semblent fatigués et maussades. Nombreux sont ceux qui accueillent Ekeiwu avec un sourire, bien qu’il soit à noter que l’humeur des détenus peut changer rapidement au cours de la journée.
Interactions dans la cour d’exercice
Dans la cour d’exercice, les prisonniers échangent des mots avec Ekeiwu, certains s’interrogeant sur le cameraman, tandis que d’autres se retirent dans des coins éloignés pour discuter. Deux hommes nourrissent des pigeons, ces oiseaux représentant une image de liberté qui contraste avec leur réalité carcérale.
Gestion des tensions
Au fil de la matinée, Ekeiwu procède à des fouilles des détenus qui se déplacent pour effectuer des tâches ou participer à des séances d’exercice. Il surveille également les travaux des détenus, comme le nettoyage, et doit gérer des confrontations, notamment avec un prisonnier qui se montre particulièrement agressif. Grâce à sa patience, Ekeiwu réussit à apaiser la situation.
Tensions en cuisine
Alors qu’un déjeuner est servi, un climat de tension imprévisible s’installe parmi le personnel. Une réunion est convoquée après la découverte d’un téléphone mobile dans une cellule. Ce téléphone était utilisé pour organiser des échanges avec l’extérieur, ce qui souligne les défis permanents auxquels le personnel fait face.
Climat de vigilance
Le travail d’Ekeiwu est souvent comparé à un jeu de « chat et souris », où il doit maintenir une façade calme tout en restant vigilant aux signes de trouble. Les prisonniers, bien que soumis à un régime strict, manifestent leur humanité à travers des interactions variées, créant un environnement chargé d’émotions.
Fin de journée
Alors que la journée touche à sa fin, Ekeiwu effectue ses dernières vérifications des cellules. Les détenus retournent dans leurs quartiers, certains profitant des derniers instants de liberté. Une fois la fermeture effectuée, il quitte la prison pour retrouver sa maison, où il se prépare pour une partie de football avec des amis, une activité qui lui permet de décompresser après sa journée de travail.