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Les autorités russes ont déclaré un état d’urgence local dans la région de Saratov après qu’un drone ukrainien ait provoqué un incendie sur un aérodrome d’une base militaire.
Une attaque qui fait des vagues
La base Engels, dirigée par la Russie et située à environ 700 kilomètres du front, abrite apparemment des bombardiers stratégiques lourds Tupolev Tu-160, capables de transporter des armes nucléaires. Cette base a été utilisée pour le lancement d’opérations militaires russes tout au long du conflit en cours.
Selon des informations rapportées par des agences, le gouverneur de Saratov a confirmé qu’une attaque par drone ukrainien avait touché la ville d’Engels, sans toutefois mentionner directement la base militaire.
Des images troublantes
Des images diffusées sur des chaînes Telegram montrent d’épaisses colonnes de fumée noire s’élevant de la région, tandis que des rapports indiquent que des résidents locaux ont été évacués.
Un contexte de tensions persistantes
Cette déclaration d’état d’urgence intervient alors que les deux camps continuent d’échanger des tirs, malgré un cessez-le-feu limité convenu quelques jours auparavant. Des rapports locaux indiquent qu’en ce mardi, la Russie a lancé des missiles et des drones sur l’Ukraine, entraînant la mort d’une personne et des dommages à des hôpitaux.
La Russie a également accusé l’Ukraine de cibler ses installations énergétiques dans les heures suivant l’appel au cessez-le-feu.
Réactions internationales
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié la perception de Poutine concernant le cessez-le-feu de « très éloignée de la réalité », affirmant : « Si les Russes ne frappent pas nos installations, nous ne frapperons certainement pas les leurs. »
La communauté internationale continue de faire pression pour un cessez-le-feu plus large afin de sécuriser la paix dans la région après plus de trois ans de conflit.
Réunion de militaires au Royaume-Uni
En réponse au cessez-le-feu limité convenu cette semaine, des représentants de Keir Starmer ont exprimé leur déception quant à l’absence d’un cessez-le-feu complet. Un porte-parole officiel de Sir Keir a déclaré : « Nous accueillons évidemment les efforts du président Trump pour sécuriser un cessez-le-feu dans cette zone, mais il est également décevant que Poutine n’ait pas accepté un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, comme l’a fait l’Ukraine. »
Aujourd’hui, des responsables militaires de haut rang se réunissent au Royaume-Uni pour planifier une force de maintien de la paix en Ukraine, avec environ 20 pays impliqués, et le Premier ministre Sir Keir Starmer sera présent.