Manuel Valls a appelé dimanche au dialogue et au compromis avant le vote de confiance au gouvernement, mettant en garde contre les risques d’un « suicide collectif » des forces politiques. Sur France Inter, il a décrit un dilemme du prisonnier où les intérêts de chaque camp pourraient bloquer toute entente. Il a averti que des élections législatives anticipées pourraient conduire le Rassemblement National à un niveau jamais atteint et peut-être même à une majorité absolue. Son message a été repris par Olivier Faure, qui a déclaré que le PS voterait contre la confiance et réclamerait un Premier ministre de gauche.
Manuel Valls appelle à éviter le suicide collectif avant le vote de confiance
Sur France Inter, Manuel Valls a décrit un dilemme du prisonnier où les intérêts de chaque formation politique pourraient bloquer une entente. Il a répété son appel au compromis « allant des socialistes jusqu’aux républicains (LR), en passant par le bloc central » pour éviter une crise de régime. Il a également averti que des élections législatives anticipées « amèneraient incontestablement le Rassemblement National à un niveau jamais atteint et peut-être même à la majorité absolue ». Il a ajouté que « il n’y a pas d’autre solution ».
Réaction des partis, PS et LR, et implications pour le camp présidentiel
Du côté des partis, Olivier Faure, secrétaire du PS, a affirmé que son parti « voterait contre la confiance au gouvernement » et a renouvelé sa demande au président Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre de gauche; cette position a été présentée comme « irrévocable » par le parti sur BFMTV. Selon les articles, ces positions figent une tension entre le camp présidentiel et l’opposition et pourraient influencer les contours d’un éventuel soutien à une coalition de gauche.
Le Nouvel Obs rappelle que la direction du PS maintient sa ligne et que les débats autour d’un éventuel Premier ministre de gauche restent centraux dans les analyses politiques, sans compromettre la fermeté de la position au moment du vote.