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Le parti d’opposition vénézuélien Primero Justicia (PJ) a annoncé ce lundi l’expulsion de Henrique Capriles, ancien candidat à la présidence en 2012 et 2013, ainsi que de cinq autres membres. Ils sont accusés de « trahir l’unité et le mandat populaire » après avoir exprimé leur intention de participer aux élections législatives et régionales prévues pour le 25 mai.
Les accusations de Primero Justicia
Selon un communiqué publié sur leur profil de la plateforme X, les expulsés comprennent également l’ex-secrétaire général Tomás Guanipa, la fondatrice Amelia Belisario, le coordinateur politique national Ángel Medina, l’ex-gouverneur de Zulia Pablo Pérez, et le leader des manifestations de 2014, Juan Requesens. Le PJ a jugé « indigne et scandaleux » que Capriles et Guanipa aient mené des « négociations avec le régime » de Nicolás Maduro, bénéficiant d’une carte électorale alors que les partis légitimes sont toujours sous pression judiciaire.
La réaction de Capriles
Henrique Capriles, qui avait déjà démissionné de la direction du parti en septembre 2024, a contesté l’autorité du PJ à le licencier, affirmant que le parti est « secoué » par des intérêts qui ne reflètent pas ses bases. Il a souligné l’absence de règles respectées pour justifier cette décision et a affirmé que le respect des idées est essentiel pour un dialogue constructif.
Il a aussi réaffirmé que « le vote est un outil de lutte » et qu’il continuera à se battre pour provoquer un changement, considérant que les élections présidentielles du 28 juillet 2024 représentent une étape cruciale pour le pays.
Les commentaires de Juan Guaidó
Juan Guaidó, ancien président autoproclamé, a déclaré que Capriles a mis fin à sa carrière en tant que symbole démocratique en rejoignant une liste qu’il qualifie d’inconstitutionnelle. Guaidó a exprimé sa tristesse face à cette évolution, soulignant que l’affrontement avec une dictature est un chemin long et souvent douloureux.