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La situation à Gaza s’est aggravée de manière alarmante, avec plus de 111 morts, y compris des femmes et des enfants, depuis le début des bombardements intensifs par les forces israéliennes, qui ont débuté dans la matinée de dimanche. Ces frappes ont principalement touché le nord de la bande de Gaza, selon plusieurs sources médicales.
Destruction massive dans le secteur
Dans le camp de réfugiés de Chati à Gaza, ainsi qu’à Beit Lahia, au nord de la région, 72 personnes ont perdu la vie à la suite de dix frappes aériennes violentes. Les forces israéliennes ont utilisé d’importantes quantités d’explosifs pour détruire des bâtiments résidentiels, des écoles et des centres d’hébergement pour les déplacés.
Ciblage des infrastructures à Rafah
Dans la ville de Rafah, située au sud de Gaza, plusieurs bâtiments résidentiels ont été rasés. Les attaques ont également ciblé des zones à l’est de Deir al-Balah, entraînant la mort de plusieurs personnes et des blessures pour d’autres. Plus tôt dans la journée, quatre personnes ont été tuées dans une frappe sur Al-Qizan Al-Najjar, au sud de Khan Younès.
Un bilan tragique
Depuis le début de cette escalade des violences le 7 octobre 2023, le nombre total de morts s’élève à 43 846, la majorité étant des femmes et des enfants. En outre, 103 740 personnes ont été blessées. Les rapports indiquent qu’il existe encore des milliers de corps sous les décombres et dans les rues, les équipes de secours étant incapables d’accéder à ces zones en raison des bombardements incessants et du blocus.
Réponse humanitaire face à la crise
Dans ce contexte, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que ses équipes avaient évacué 15 patients de l’hôpital Al-Awda vers l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, en coordination avec la Croix-Rouge, afin de répondre aux conditions humanitaires catastrophiques engendrées par le conflit.