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Violence toxique d’Aaron Bushnell décryptée
Lorsque Aaron Bushnell a sacrifié sa vie, c’était un acte spirituel qui définissait clairement le bien et le mal, nous appelant à la résistance.
Aaron Bushnell, en posant son téléphone portable au sol pour préparer une diffusion en direct, s’est immolé devant l’ambassade israélienne à Washington, D.C., entraînant son décès lors d’un acte de violence pacifique contre l’extrémisme.
En tant que membre actif de l’US Air Force, il faisait partie des machines massives continuant le génocide en cours à Gaza, qui n’était pas moins moral que les soldats allemands, les technocrates, les ingénieurs, les scientifiques et les bureaucrates qui ont mis en place l’appareil de la solution finale nazie. C’était quelque chose qu’il ne pouvait plus accepter. Il est mort pour purifier nos péchés.
Avec calme, il a déclaré dans sa vidéo en se dirigeant vers la porte de l’ambassade : « Je ne participerai plus au génocide ». « Je m’apprête à m’engager dans une action protestataire radicale ». Mais comparé à ce que les gens subissaient en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n’était en aucun cas radical. C’est ce que notre classe dirigeante a décidé d’être normal.
Condamnation de la violence d’État
Les jeunes s’engagent dans l’armée pour diverses raisons, mais la faim, les bombardements et le meurtre de femmes et d’enfants ne font généralement pas partie de ces raisons. Ne devrait-il pas, dans un monde juste, briser le blocus israélien sur Gaza afin de fournir de la nourriture, un abri et des médicaments ? Ne devrait-il pas imposer une zone d’interdiction aérienne par les avions de guerre américains au-dessus de Gaza pour arrêter les bombardements indiscriminés ? Ne devrait-il pas exiger qu’Entité sioniste retire ses troupes de Gaza ? Ne devrait-il pas arrêter les livraisons d’armes et les milliards d’aide militaire et de renseignement accordées à Entité sioniste ? Ne devrions-nous pas tenir responsables ceux qui commettent un génocide, ainsi que ceux qui soutiennent le génocide ?
Ces simples questions auxquelles la mort de Bushnell nous oblige à faire face.
Message Politique
L’acte d’auto-immolation de Bushnell – tout comme celui du moine bouddhiste Thích Quảng Đức au Vietnam en 1963 ou de Mohammed Bouazizi, un jeune vendeur de fruits en Tunisie en 2010 – est un puissant message politique. Il réveille les spectateurs de leur léthargie. Il oblige les spectateurs à remettre en question leurs présupposés. Il implore les spectateurs d’agir. Il se tient sur une scène politique, ou peut-être exécute des rituels religieux dans leur forme la plus puissante.