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Violences sexuelles à Notre-Dame de Bétharram : l’Etat interpellé

by Sara
Violences sexuelles à Notre-Dame de Bétharram : l'Etat interpellé
France

La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a exprimé son indignation face à l’inaction de l’État concernant les violences physiques et sexuelles qui ont eu lieu pendant plusieurs décennies à l’école Notre-Dame de Bétharram. Invitée sur BFMTV/RMC, elle a souligné qu’il était difficile de comprendre pourquoi des mesures n’avaient pas été prises plus tôt et a insisté sur la nécessité d’encourager les victimes à s’exprimer.

Une prise de conscience tardive

Élisabeth Borne a déclaré : * »L’État n’a pas été au rendez-vous »* dans cette affaire. Elle a ajouté qu’il était crucial que le gouvernement continue à agir pour que la parole des victimes se libère et soit écoutée. Cette déclaration fait écho à l’émotion suscitée par les révélations concernant les abus au sein de l’établissement.

François Bayrou et les années de silence

François Bayrou, ancien ministre de l’Éducation et père d’élèves ayant fréquenté l’école, est également mis en cause, notamment pour son rôle lors des premiers signalements des abus dans les années 1990. Son épouse, Élisabeth Bayrou, a également été impliquée dans l’établissement en tant qu’enseignante de catéchisme.

Renforcement des contrôles dans les établissements privés

La ministre a souligné le manque de contrôles dans les établissements privés sous contrat, affirmant : * »Il n’y a pas assez de contrôles »* et a demandé aux recteurs de reprendre ces vérifications. Elle a fixé un objectif de contrôle de 40 % des établissements privés sous contrat dans les 24 mois à venir.

Élisabeth Borne a précisé que son intention n’était pas de cibler spécifiquement l’enseignement catholique, mais de garantir que toutes les institutions respectent les règles. Dans les établissements publics, il existe déjà des protocoles stricts pour traiter les signalements de violences.

Les règles en vigueur

Elle a détaillé que, dans le cadre de l’Éducation nationale, en cas de signalement de violences sur des élèves, notamment de violences sexuelles, la personne mise en cause est suspendue à titre conservatoire et un signalement est fait au procureur. * »C’est important que tout le monde adopte ce mode de fonctionnement »* a-t-elle insisté.

La ministre de l'Education, Elisabeth Borne, lors d'un déplacement à Lyon, le 20 février 2025. (ROMAIN DOUCELIN / NURPHOTO / AFP)

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source:https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/violences-et-agressions-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram-l-etat-n-a-pas-ete-au-rendez-vous-de-ce-dossier-regrette-la-ministre-de-l-education-elisabeth-borne_7087905.html#xtor=RSS-3-%5Blestitres%5D

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