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Des heures décisives se présentent pour Dominique Pelicot, condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir drogué et agressé sexuellement sa compagne, Gisèle Pelicot, tout en incitant plus de 50 hommes à abuser d’elle. Ce dimanche 29 décembre, son avocate, Béatrice Zavarro, a déclaré que son client était *« en réflexion »* quant à un éventuel appel de la décision de la Cour. Il a jusqu’à ce lundi 30 décembre pour se décider.
Réflexion sur l’appel
Béatrice Zavarro a indiqué lors d’une interview : *« À l’heure où nous nous parlons, je ne sais pas si c’est du doute, mais en tout cas, c’est de la réflexion »*. Elle a précisé que Pelicot avait un souci de cabine téléphonique, ce qui complique la communication. *« On a convenu qu’il m’appelle ce soir, tant est qu’il puisse le faire »*, a-t-elle ajouté.
Un potentiel second procès
Si Dominique Pelicot choisit de contester sa condamnation, un second procès pourrait avoir lieu l’année prochaine. Ce procès se déroulera devant une cour d’assises, contrairement à la première instance jugée par la Cour criminelle du Vaucluse, composée de cinq magistrats professionnels. La participation d’un jury populaire pourrait entraîner des sanctions plus sévères pour les accusés.
L’avocate a mis en garde contre les implications d’un jury populaire, qui pourrait poser des questions complémentaires lors des délibérations, intégrant des éléments non prévus initialement.
D’autres accusés envisagent également un appel
Les 51 autres accusés, condamnés à des peines allant de 3 à 20 ans, ont jusqu’à lundi pour décider s’ils souhaitent faire appel. Selon des sources, au moins une quinzaine d’entre eux ont déjà interjeté appel, avec la possibilité de se retirer de la procédure plus tard.
Gisèle Pelicot face à l’éventualité d’un appel
En cas d’appel, Gisèle Pelicot a déclaré, par l’intermédiaire de son avocat Stéphane Babonneau, qu’elle *« fera face »* à la situation. *« Elle n’en a pas peur. Si cela devait se passer, elle nous a d’ores et déjà indiqué qu’elle y ferait face – si elle en a la santé, évidemment, puisque c’est une dame qui a aujourd’hui 72 ans »*, a-t-il ajouté.