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Visite de Netanyahu à Washington vers une guerre régionale
Un chercheur américain a déclaré qu’il est désormais plus évident que jamais que le discours « agressif » prononcé par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain le 24 juillet constituait le prélude à une guerre régionale plus vaste, malgré l’admiration manifestée par les membres du Congrès qui l’ont applaudi chaleureusement.
Un appel à la guerre
Sami al-Arian, directeur du Centre islamique et des affaires mondiales à l’Université d’Istanbul, a écrit dans un article sur le site britannique Middle East Eye que Netanyahu, qu’il qualifie de criminel de guerre, s’est rendu aux États-Unis après son échec à atteindre ses objectifs militaires pour inciter à la guerre contre l’Iran et prolonger la campagne de génocide à Gaza.
Escalade des opérations militaires
Al-Arian a noté que l’armée israélienne a récemment intensifié ses opérations militaires en bombardant le port de Hodeida au Yémen, en attaquant le sud de Beyrouth et en assassinant des figures clés, dont le président du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh et un commandant de Hezbollah libanais, Fouad Chaker.
Destruction massive à Gaza
Ce renforcement coïncide avec le 300ème jour de ce que certains qualifient de campagne de génocide israélienne à Gaza, causant, selon certaines estimations, la mort d’au moins 50 000 personnes et blessant plus de 100 000 autres.
Al-Arian accuse les États-Unis de soutenir Entité sioniste dans ces guerres, lui ayant donné le feu vert pour poursuivre ses actes « insensés ».
Discours plein de mensonges
Il précise que le discours de Netanyahu était chargé de « mensonges éhontés », où ce dernier se vantait d’Entité sioniste « qui ne peut être vaincu » et de son rôle comme « pilier de la sécurité et de la stabilité de la région ».
Il souligne que sa demande de prononcer un discours devant une session conjointe des deux chambres du Congrès, pour la quatrième fois d’affilée, est un « honneur » qui n’a même pas été accordé à Winston Churchill durant la Seconde Guerre mondiale.
Théâtre honteux
Al-Arian compare la prestation de Netanyahu devant le Congrès à une « pièce de théâtre honteuse », orchestrée par le Premier ministre israélien et des membres influents du Congrès soutenus par des groupes de pression pro-israéliens, notamment l’AIPAC.
Il explique que Netanyahu souhaite à tout prix se présenter comme un leader fort face à un public israélien inquiet et instable.
Manipulation et mensonges
Al-Arian déclare que Netanyahu a insinué que l’administration américaine retenait des armes nécessaires à Entité sioniste, une accusation « fausse » destinée à détourner l’attention de son incapacité à obtenir un « victoire totale ».
Il critique également l’affirmation de Netanyahu selon laquelle les alliés n’auraient pas pu remporter la Seconde Guerre mondiale sans l’aide militaire américaine, tout en omettant de mentionner le coût humain exorbitant de cette contribution.
Appel à la guerre contre l’Iran
Il pointe que Netanyahu a consacré une part importante de son discours à battre le tambour de la guerre contre l’Iran, la blâmant pour tous les problèmes d’Entité sioniste, tout en lui attribuant une responsabilité partielle pour son occupation de la Palestine.
Un soutien inébranlable
Al-Arian tempête contre les assertions les plus choquantes de Netanyahu, en particulier celle selon laquelle les manifestations contre le génocide à l’échelle des États-Unis seraient financées par l’Iran.
Il cite le livre « The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy », écrit par les universitaires John Mearsheimer et Stephen Walt, qui attribue le soutien inébranlable de nombreux politiciens américains à la pression du lobby juif dirigé par l’AIPAC.
Denonciation des politiques américaines
Al-Arian conclut que l’influence de ce lobby, qui a constamment poussé à la guerre contre l’Iran, a été évidente dans l’accueil « aveugle et enthousiaste » réservé à Netanyahu au Congrès, le qualifiant de « criminel de guerre » et l’un des dirigeants israéliens les plus intransigeants.